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Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du jeudi 15 septembre

Une journée hautement diplomatique. La présidente de la Commission européenne qui s’est rendue, jeudi 15 septembre, à Kiev, a promis que l’UE soutiendrait l’Ukraine « aussi longtemps » qu’il le faudrait face à la Russie. En parallèle, les présidents russe et chinois ont affiché leur volonté de renforcer leurs liens face aux Occidentaux, à l’occasion de leur première rencontre depuis le début de la guerre en Ukraine. Voici ce qu’il faut retenir de la journée

Une « fosse commune » découverte à Izioum

Une « fosse commune » a été découverte à Izioum, ville récemment reprise aux forces russes, dans la région de Kharkiv, a affirmé jeudi soir le président ukrainien. « Nous voulons que le monde sache ce que l’occupation russe a provoqué », a déclaré Volodymyr Zelensky sans donner de détails sur le nombre de personnes enterrées ni sur les causes de leurs décès. 

Ursula von der Leyen souhaite que Vladimir Poutine soit traduit en justice

« Il faut que Poutine perde cette guerre et réponde de ses actes. » Dans une interview à la chaîne de télévision du quotidien allemand Bild, la présidente de la Commission européenne a plaidé jeudi en faveur d’une comparution du président russe devant la justice internationale pour les crimes de guerre en Ukraine.

« Nous soutenons la collecte des preuves«  en vue d’une procédure devant la Cour pénale internationale, a ajouté Ursula von der Leyen, qui a effectué dans la journée une visite à Kiev. « Les fondements de notre système de droit international demandent que nous poursuivions de tels crimes et, au bout du compte, c’est Poutine qui en est responsable », a-t-elle ajouté.

Vladimir Poutine et Xi Jinping affichent leur solidarité 

Lors de leur première rencontre depuis le début de la guerre en Ukraine, les présidents russe et chinois ont affiché leur volonté de renforcer leurs liens. Les deux dirigeants se sont réunis jeudi en marge d’un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande, en Ouzbékistan.

S’il a salué à cette occasion la « position équilibrée » de Xi Jinping sur l’Ukraine, Vladimir Poutine a aussi dit « comprendre (ses) questions et (ses) inquiétudes » à ce sujet. Jusqu’ici, Pékin n’a ni appuyé, ni critiqué publiquement l’invasion russe, tout en exprimant plusieurs fois son soutien à Moscou face aux sanctions occidentales.

 Appel au retrait russe de la centrale de Zaporijjia

Le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à retirer ses soldats de la centrale ukrainienne de Zaporijjia, que Kiev et Moscou s’accusent mutuellement de bombarder. L’adoption de cette résolution a été « saluée » par le ministre de l’Energie ukrainien, Guerman Galouchtchenko. 

La résolution soutient par ailleurs les efforts de l’AIEA, qui a entamé des consultations avec l’Ukraine et la Russie pour établir une zone de sécurité dans le périmètre de la centrale. Le Conseil avait adopté une première résolution début mars, avertissant contre « le risque d’un accident nucléaire qui mettrait en danger la population de l’Ukraine, des Etats voisins et de la communauté internationale ».

Berlin va livrer des armes à l’Ukraine, mais pas les chars réclamés par Kiev

Des véhicules blindés seront « très bientôt » livrés à Kiev, a annoncé jeudi la ministre de la Défense allemande. La contre-offensive menée par Kiev « montre combien il est important de mettre rapidement à la disposition de l’Ukraine d’autres équipements militaires », a déclaré Christine Lambrecht.

Elle a annoncé l’envoi de deux nouveaux lance-roquettes multiples Mars-II, ainsi que 200 roquettes. L’Ukraine va aussi se faire livrer 50 véhicules de transport tout-terrain. Berlin n’entend pas en revanche à ce stade livrer des chars de combat Leopard-2, pourtant réclamés avec insistance par l’Ukraine.


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