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Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du samedi 17 septembre

La présidence tchèque de l’UE a appelé samedi 17 septembre à la création d’un tribunal international pour les crimes de guerre. A Zaporijjia, la centrale nucléaire a été reconnectée au réseau électrique du pays. Franceinfo revient sur les faits marquants du samedi 17 septembre sur le front de la guerre en Ukraine.

La centrale nucléaire de Zaporijjia reconnectée au réseau électrique ukrainien

La centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a été reconnectée au réseau électrique du pays, a annoncé samedi l’AIEA, après que le site avait été privé de source d’électricité, ce qui augmentait le risque d’un accident. « La ligne de 750 kilovolt (kv) réparée alimente la plus grande centrale nucléaire d’Europe (…) avec l’électricité nécessaire pour assurer le refroidissement des réacteurs et d’autres fonctions de sécurité », a précisé l’Agence internationale de l’énergie atomique dans un communiqué.

Depuis qu’elle avait été débranchée du réseau, la centrale, enjeu d’affrontements entre Russes et Ukrainiens ces dernières semaines, et dont les réacteurs ont été stoppés, ne pouvait compter que sur une alimentation par centrale thermique pour assurer le refroidissement de ses installations. Le risque était que cette alimentation soit coupée.

La présidence de l’UE demande la création d’un tribunal pour crimes de guerre

La République tchèque, qui assure actuellement la présidence tournante de l’UE, a appelé samedi à la création d’un tribunal international pour les crimes de guerre. L’appel fait suite à la découverte d’environ 450 tombes en périphérie d’Izioum, une ville de l’est de l’Ukraine reprise aux Russes la semaine dernière, certains des corps exhumés présentant des signes de torture. « Au XXIe siècle, de telles attaques contre la population civile sont impensables et odieuses », a déclaré le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavsky, sur Twitter. 

« Nous ne devons pas passer outre. Nous sommes pour la punition de tous les criminels de guerre », a-t-il ajouté, « j’appelle à la création rapide d’un tribunal international spécial »Les autorités ukrainiennes ont fait état vendredi de « 450 corps de civils portant des traces de mort violente et de torture » enterrés dans un bois à la périphérie d’Izioum. « Il y a plusieurs corps avec les mains liées derrière le dos et une personne est enterrée avec une corde autour du cou. De toute évidence, ces personnes ont été torturées et exécutées », a déclaré le gouverneur régional Oleg Synegoubov sur Telegram. 

L’ONG Greenpeace bloque un déchargement de gaz russe en Finlande

Des militants de Greenpeace ont bloqué samedi un déchargement de gaz russe dans un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Tornio, dans le nord de la Finlande, a appris l’AFP auprès des exploitants du terminal et de l’organisation écologiste. « Il s’agit d’un cargo contenant du gaz naturel liquéfié en provenance de Russie », a déclaré à l’AFP Olga Vaisanen, porte-parole du groupe finlandais Gasum, importateur de la livraison bloquée. L’action a débuté en début de matinée, a précisé Mika Kolehmainen, directeur de Manga LNG, le gestionnaire du terminal, contacté par l’AFP. 

L’opérateur a précisé que des militants étaient montés sur des bras de chargement et que deux bateaux se trouvaient en dehors de la zone du terminal, situé tout près de la frontière suédoise. La semaine dernière, des militants de Greenpeace avaient également bloqué un déchargement de gaz russe dans un terminal de gaz naturel à Nynäshamn, près de Stockholm, en Suède.

« C’est totalement inacceptable que du gaz russe soit toujours autorisé à circuler en Finlande, plus de six mois après que (Vladimir) Poutine a débuté son invasion en Ukraine », a déclaré dans un communiqué Olli Tiainen, un militant de Greenpeace. « Le gouvernement finlandais et la Première ministre Sanna Marin doivent bannir toutes les importations d’énergies fossiles russes immédiatement », a-t-il ajouté.


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