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Dictateur, métier à risque

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ÉDITO. Contre les tyrans, le courage des Iraniennes comme la résistance des Ukrainiens témoignent de la force de l’aspiration à la liberté.

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L'ayatollah Ali Khamenei, numero un iranien, recoit le president russe Vladimir Poutine le 19 juillet 2022 a Teheran.
L’ayatollah Ali Khamenei, numéro un iranien, reçoit le président russe Vladimir Poutine le 19 juillet 2022 à Téhéran. © – / KHAMENEI.IR / AFP

Temps de lecture : 3 min

Le régime iranien tremble devant l’éruption populaire contre le voile islamique imposé aux femmes ; en Russie, des centaines de milliers de citoyens ont voté avec leurs pieds et fui le pays depuis que Vladimir Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine ; en Chine, l’exode de Hongkong est massif depuis que Pékin y a étendu son système répressif il y a deux ans. Il n’est pas facile de satisfaire sa population lorsqu’on est un despote. C’est même une fonction à risque, tant l’aspiration à la liberté individuelle est une motivation puissante chez l’être humain. « Les dictateurs mourront, et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples », assurait Charlie Chaplin dans le discours qui clôt son film Le Dictateur sorti en 1940.

Les autocrates ont longtemps prétendu qu’ils étaien…

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