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Top 14 : Toulouse intraitable, le Stade Français renversant, Bordeaux-Bègles se relance… Ce qu’il faut retenir de la 7e journée

Leader intraitable, le Stade toulousain a creusé l’écart en s’imposant largement à Brive (7-45), samedi 15 octobre, pour le compte de la 7e journée de Top 14. Le champion montpelliérain est encore tombé, contre Lyon (26-33), alors que le Stade Français a signé un retour tonitruant à Pau (29-31). Clermont (20-10 à Perpignan) et Castres (39-22 contre Bayonne) ont aussi assuré. Plus tard, l’UBB s’est rassurée contre le Racing (29-17). Retour sur les temps forts de la journée.

Toulouse étrille Brive mais perd Jaminet

On peut égarer la moitié de ses touches, être chahuté en mêlée… et signer une victoire fleuve à l’extérieur. Le Stade toulousain l’a prouvé, en se nourrissant des innombrables erreurs brivistes (7-45). Avec six essais, bonus offensif en prime, et une place de leader largement confortée, l’opération est à première vue parfaite. Oui, mais les Toulousains ont perdu leur arrière Melvyn Jaminet, sorti grimaçant en première période, la cheville touchée.

Le Stade a beau être armé à son poste, la blessure de Romain Ntamack en début de saison, repositionnant Thomas Ramos à l’ouverture, laisse peu de marge. Surtout, cette blessure pourrait contraindre les Bleus, à trois semaines du début de la tournée d’automne contre l’Australie. La durée de son indisponibilité devrait être connue dans les prochains jours. Loin de ces préoccupations, Brive perd pour la troisième fois à domicile et glisse dangereusement vers la zone rouge. Cette défaite a d’ailleurs été fatale au manager Jeremy Davidson, mis à pied à titre conservatoire dans la soirée.

L’UBB portée par son capitaine Diaby

En situation délicate, l’Union Bordeaux-Bègles s’est rassurée contre le Racing 92 (29-17). Les joueurs de Christophe Urios s’en sont remis à deux essais inscrits par leur capitaine, Mahamadou Diaby. Le troisième-ligne aile, ménagé par son entraineur à Lyon le week-end dernier, a signé un retour fracassant.

Sur le deuxième essai, le capitaine a bien suivi un éclair amorcé par l’ailier Madosh Tambwe, autre revenant. L’UBB, virtuellement 13e avant ce match, en avait bien besoin. Intraitable à domicile mais incapable de gagner hors de ses bases, le Racing patauge en milieu de tableau.

Le Stade Français, un rouge enivrant

On ne donnait pas cher de la peau des Parisiens lorsque Marcos Kremer a été exclu à la 58e. Pau menait 29-7 et se dirigeait vers une victoire tranquille. Et puis, Paris s’est libéré à quatorze et a amorcé un retour éclatant. Très indiscipliné jusque-là, le Stade Français a inscrit trois essais dans le dernier quart d’heure pour décrocher un succès inespéré (29-31).

Retournement IN – CRO – YABLE #SPSFP | 29 – 31 | @AiwaysFrance pic.twitter.com/W7E2Hffub1

L’adresse de Joris Segonds pour une transformation en coin décisive, sur la sirène, a plongé des Palois incrédules en plein dépit. Enfin vainqueurs à l’extérieur, les Soldats roses sont désormais dauphins de Toulouse.

Garbajosa, retour gagnant

Il fallait voir sa mine radieuse lorsque Jonathan Pelissié a expédié le ballon en touche pour valider la victoire lyonnaise à Montpellier (26-33). De retour dans l’Hérault près de deux ans après son départ mouvementé, Xavier Garbajosa a pris une revanche éclatante. Son équipe a signé un gros coup sur la pelouse du champion, sans qu’il n’y ait rien à redire. Ce LOU new-look, porté par un Léo Berdeu impérial – 19 points au pied et une percée majuscule sur le deuxième essai – monte en puissance et est 4e, devant un champion de France contrarié pour la troisième fois d’affilée.

L’ASM carbure loin du Michelin

On n’attendait pas ces Clermontois, sur un nouveau cycle, si hauts. Intraitables jusque-là à domicile, les Jaunards ont décroché leur premier succès en déplacement à Perpignan (10-20). La qualité relative du spectacle est le cadet des soucis de Jono Gibbes : son équipe, décevante la saison passée, est troisième du classement. Très solide à défaut de rayonner (un seul essai), l’ASM est la surprise de ce début de saison. Tout le contraire de Catalans déjà défaits deux fois à Aimé-Giral et plus que jamais derniers, malgré un sursaut d’orgueil en fin de match.


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