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DIRECT. Carburant : la grève s’essouffle chez TotalEnergies, le mouvement se poursuit sur deux sites

Ce qu’il faut savoir

Deux sites restent bloqués. Si l’incertitude sur l’approvisionnement en carburant à l’approche des vacances scolaires n’est pas levée, jeudi 20 octobre, la mobilisation dans les sites pétroliers de TotalEnergies commence à s’essouffler. Après trois semaines de blocages, le mouvement a été « suspendu », mercredi soir, sur le site de à Mardyck, près de Dunkerque, et celui de La Mède dans les Bouches-du-Rhône, au moment où les équipes de nuit devaient prendre leur quart, a appris l’AFP auprès d’Eric Sellini, coordinateur national de la CGT pour TotalEnergies. La fin de la grève avait été votée plus tôt dans la journée à la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique). Le mouvement a en revanche été reconduit à Gonfreville en Seine-Maritime (raffinerie et dépôt) et au dépôt de Feyzin (Rhône). Suivez notre direct. 

Une station-service sur cinq connaissait des difficultés mercredi. Une station-service sur cinq (20,3%) connaissait des difficultés d’approvisionnement sur au moins un carburant, mercredi à 13 heures, contre 24,8% mardi. Des situations restent tendues en Bourgogne-Franche-Comté (33,1%), Ile-de-France (30,5%) et Auvergne-Rhône-Alpes (29,4%), selon les derniers chiffres mercredi du ministère de la Transition énergétique. D’après le groupe Vinci Autoroutes, au moins 90% des stations-service de son réseau étaient en mesure de fournir du carburant.

 Des salariés du site de Feyzin réquisitionné. Pressé d’accélérer les livraisons dans les stations, le gouvernement a une nouvelle fois réquisitionné des salariés pour travailler mercredi sur le site de Feyzin. Ce site était mercredi soir le dernier, avec celui de Normandie, à poursuivre la mobilisation. « Les salariés grévistes ne lèveront pas la grève tant qu’ils n’auront rien de concret sur la table », a déclaré Pedro Afonso, délégué syndical de Feyzin, à l’issue d’une réunion avec la direction locale. 

Un « protocole de sortie de fin de conflit ».  La CGT a affirmé à l’AFP avoir proposé mercredi sans succès un « protocole de sortie de fin de conflit » à la direction du groupe, prévoyant notamment « des négociations locales sur les problématiques spécifiques remontées par les grévistes ». De son côté, TotalEnergies a fait valoir qu’il n’y avait pas lieu de rouvrir des négociations, un accord ayant été conclu vendredi avec les deux syndicats majoritaires du groupe, la CFE-CGC et la CFDT. Un texte que la CGT n’a pas signé.


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