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DIRECT. Guerre en Ukraine : la « tactique de la terre brûlée » de la Russie ne fait que renforcer le soutien à Kiev, déclare le chancelier allemand

Ce qu’il faut savoir

Alors que les bombardements ont continué partout en Ukraine, le conflit se poursuit également sur le front diplomatique. La « tactique de la terre brûlée » menée par la Russie « ne fait que renforcer la détermination et la persévérance de l’Ukraine et de ses partenaires », a déclaré, jeudi 20 octobre, le chancelier allemand, Olaf Scholz. « La terreur exercée par les bombes et les missiles russes est un acte de désespoir », a ajouté le chancelier allemand qui s’exprimait devant les députés, avant le début d’un sommet de l’UE à Bruxelles. Suivez notre direct. 

Kiev accuse Moscou de préparer une « déportation massive ». Dans la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, l’administration russe a commencé mercredi à déplacer « 50 000 à 60 000 » personnes en quelques jours, sur l’autre rive du Dniepr. Mais pour le secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense ukrainien, Oleksiy Danilov, on assiste plutôt à « la préparation de la déportation massive de la population ukrainienne » vers la Russie « afin de modifier la composition ethnique des territoires occupés ». Le président ukrainien a mis en garde les habitants de ces régions contre une campagne d’enrôlement de force par l’armée russe.

L’Ukraine restreint sa consommation d’énergie. Pour faire face à la destruction de ses infrastructures par l’armée russe à l’approche de l’hiver, Volodymyr Zelensky a appelé, mercredi, la population à se préparer à « tous les scénarios possibles ». « Nous nous attendons à ce que la terreur russe se dirige contre les installations énergétiques jusqu’à ce qu’avec l’aide de nos partenaires, nous soyons capables de détruire 100% des missiles et des drones », a-t-il ajouté.

La Russie et l’Iran nient la fourniture de drones. La Russie et l’Iran ont fermement démenti toute fourniture par Téhéran de drones armés à Moscou. L’ambassadeur russe adjoint auprès des Nations unies, Dmitri Polianski, et son homologue iranien, Amir Saïd Iravani, se sont succédé devant la presse à la porte du Conseil de sécurité, après deux heures de réunion à huis clos sur la question. Le premier a fustigé « des accusations sans fondement, des théories du complot » et affirmé que les drones « étaient fabriqués en Russie« . Le second a balayé des « allégations sans fondement et sans substance », répétant que son pays souhaitait un « règlement pacifique » du conflit ukrainien.


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