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Procès de l’attentat de Nice : Christian Estrosi assure avoir « suivi à la lettre les instructions de l’État »

L’actuel maire de Nice a témoigné au procès de l’attentat de Nice pour répondre aux interrogations des victimes sur d’éventuelles failles de sécurité sur la promenade des Anglais le 14 juillet 2016.

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Radio France

Publié le 20/10/2022 19:07

Temps de lecture : 1 min.

Entendu comme témoin, jeudi 20 octobre, par la cour d’assises spéciale de Paris, qui juge huit personnes pour leur implication dans l’attentat de Nice qui a fait 86 morts et plus de 400 blessés le 14 juillet 2016, l’actuel maire de Nice Christian Estrosi a assuré qu’il n’y avait aucune faille de sécurité à déplorer ce soir-là sur la promenade des Anglais.

À propos de la sécurisation du feu d’artifice, « il n’y a eu aucun relâchement, après l’Euro de football », affirme Christian Estrosi. « Quarante-deux agents municipaux étaient postés sur la promenade des Anglais et ce sont les caméras de la ville qui ont permis de lancer l’alerte en voyant le camion », a tenu à rappeler l’actuel maire de la ville. Il a ensuite renvoyé la balle au gouvernement de l’époque : « Nous avons ce soir-là, dit-il, suivi à la lettre les instructions de l’État ».

Christian Estrosi a aussi souligné à quel point cette soirée a été « l’horreur absolue », avec le mouvement de foule dans lequel il a été pris, les coups de fil à ses proches pour leur dire qu’il va bien. L’édile a raconté aussi ce moment où le pape François l’a appelé.

Le maire actuel de Nice Christian Estrosi et le député des Alpes-Maritimes Philippe Pradal, maire de la ville au moment de l’attentat, ont été cités comme témoins au procès de l’attentat de Nice pour répondre aux interrogations des victimes. Le procès de l’attentat du 14 juillet 2016 a commencé le 5 septembre et se poursuit jusqu’en décembre devant la cour d’assises spéciale de Paris.


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