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Goncourt 2022 : Giuliano Da Empoli, Brigitte Giraud, Cloé Korman et Makenzy Orcel, les finalistes annoncés depuis Beyrouth

Giuliano Da Empoli pour Le Mage du Kremlin (Gallimard), Brigitte Giraud pour Vivre vite (Flammarion), Cloé Korman pour Les Presque Sœurs (Seuil) et Makenzy Orcel pour Une somme humaine (Rivages) sont les finalistes du prix Goncourt, le plus prestigieux des prix littéraires français. L’annonce a été faite exceptionnellement depuis Beyrouth en ce mardi 25 octobre, en l’absence de certains jurés qui ont renoncé à se rendre au Liban où ils ne se sentaient pas les bienvenus.

N’ont pas été retenus de la précédente liste (la deuxième sélection) notamment La Vie clandestine de Monica Sabolo, Le coeur ne cède pas de Grégoire Bouillier ainsi que Les Liens artificiels de Nathan Devers, des romans qui ont marqué la rentrée littéraire. 

L’Académie Goncourt s’est délocalisée pour la première fois par solidarité avec la grande ville francophone qu’est Beyrouth, durement éprouvée par l’explosion dans son port, en août 2020, d’un silo rempli de nitrate d’ammonium. Le prix doit être décerné le 3 novembre à Paris. Le jury dévoilera alors le récit qui l’a le plus captivé.

Le Mage du Kremlin de l’Italo-Suisse Giuliano Da Empoli, sorti en avril rappelle l’AFP, raconte l’itinéraire d’un conseiller fictif de Vladimir Poutine, l’occasion de revenir sur l’histoire de la Russie depuis l’éclatement de l’Union soviétique. Dans Vivre vite, Brigitte Giraud évoque les derniers jours de son mari, tué dans un accident de moto en 1999, et les suites de ce drame.

Cloé Korman, avec Les Presque Sœurs, signe une enquête sur des enfants victimes de la Shoah, cousines de son père. Dans Une somme humaine (Rivages), le Haïtien Makenzy Orcel fait parler d’outre-tombe, sur 600 pages dans une langue foisonnante et ininterrompue, une femme habitée par la poésie et la violence.


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