Climat : hausse record de la concentration de méthane dans l’atmosphère en 2021
Moins connu que le CO2, le méthane est un puissant gaz à effet de serre. C’est le deuxième gaz à avoir contribué au réchauffement climatique actuel.
Publié le 27/10/2022 11:58 Mis à jour le 27/10/2022 13:37
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La concentration de méthane, un puissant gaz à effet de serre, a fait un bond sans précédent dans l’atmosphère en 2021 pour atteindre un niveau record, a fait savoir l’ONU, mercredi 26 octobre. Dans le même temps, le CO2 et le protoxyde d’azote continuent également à battre des records.
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L’Organisation météorologique mondiale (OMM) note que la raison de cette augmentation exceptionnelle par rapport à 2020 du taux de méthane, qui a un effet beaucoup plus fort que le CO2 mais moins durable, « n’est pas claire, mais semble être le résultat de processus à la fois biologiques et induits par l’homme ».
Greenhouse gas concentrations have again hit record highs
CO2 levels surged in 2021 to nearly 150% of pre-industrial era
Methane had biggest jump on record
Continued ⬆️ in 2022: WMO bulletin@UNEP releases #EmissionsGap today.#StateofClimate #COP27https://t.co/1nVAAcj06S pic.twitter.com/bpYApAvEXk
— World Meteorological Organization (@WMO) October 27, 2022
Ces chiffres soulignent « une fois de plus l’énorme défi et la nécessité vitale d’une action urgente pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et empêcher que les températures ne grimpent encore plus à l’avenir au niveau mondial », a déclaré le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.
L’agence de l’ONU pour le climat a prévenu que les derniers engagements internationaux en date sont « très loin » de répondre à l’objectif de l’accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. « Nous allons dans la mauvaise direction », a-t-il renchéri.
La concentration de méthane, deuxième plus important contributeur au réchauffement climatique, a augmenté de respectivement 15 et 18 parties par milliard (PPB) en 2020 et 2021. Mais le général de l’OMM rappelle aussi que l’ennemi à abattre avant tout est le dioxyde de carbone. « La priorité absolue est de réduire drastiquement et de toute urgence les émissions de dioxyde de carbone, qui sont les principales responsables du changement climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes qui y sont associés », a mis en garde Petteri Taalas.
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