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DIRECT. Présidentielle au Brésil : suivez la journée de second tour, avec un duel qui s’annonce serré entre Bolsonaro et Lula

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12h17 : Les bureaux de vote viennent d’ouvrir au Brésil. Si les sondages prédisent depuis des mois un 3e mandat de quatre ans à l’ex-chef d’Etat de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), le président sortant d’extrême droite Jair Bolsonaro peut encore y croire après son score inattendu du 1er tour (43% contre 48% à Lula).

12h11 : « Il faut rester d’une extrême prudence » avec les sondages qui donnent Lula en tête, prévient d’ailleurs sur franceinfo Christophe Ventura, directeur de recherches à l’IRIS. Ce spécialiste du Brésil reste prudent sur l’issu du scrutin et avertit sur les risques de tension, voire de contestations du camps de Bolsonaro en cas de victoire de Lula.

(CARL DE SOUZA / AFP)

12h01 : A midi, voici les titres :

Au moins 153 personnes sont mortes après un mouvement de foule à Séoul lors des festivités d’Halloween, selon le dernier bilan provisoire. Un Français se trouve parmi les victimes, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Quelque 156 millions d’électeurs sont appelés aux urnes aujourd’hui pour le second tour de l’élection présidentielle brésilienne. Il oppose le président sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, au candidat de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva.

Le bilan du double attentat à la voiture piégée hier en plein centre ville de la capitale somalienne Mogadiscio est passé à 100 morts, déplore le président Hassan Sheikh Mohamud.

Un ressortissant franco-australien a été enlevé dans l’est du pays. La France, « en lien avec sa famille », espère « obtenir sa libération rapide ».

11h47 : Simone Lauar et Anna Neves ont elles-mêmes été très affectées par la pandémie, à l’image de nombreux habitants de la favela. « J’ai perdu cinq oncles et tantes. Deux étaient infirmières, elles étaient sur la ligne de front », explique Simone. « Le jour où nous avons enterré mon oncle, le président a dit qu’il fallait ‘arrêter d’être un pays de pédés’ face au Covid-19. C’est le décès qui m’a le plus ébranlée. » La suite de ce reportage est à lire ici.

11h50 : Dans les favelas de Rio de Janeiro, plus de 8 600 morts du virus ont été recensés en deux ans, selon le décompte indépendant d’un collectif d’associations, soit davantage que dans des pays comme le Danemark ou l’Irlande. « Des corps de victimes du Covid-19 sont restés dans les maisons pendant deux à trois jours. Cela a causé beaucoup de traumatisme chez les gens », observe Simone Lauar. Avec son amie de toujours, Anna Neves, elles ont lancé un service de soutien psychologique dans les favelas de Maré.

(VALENTINE PASQUESOONE / FRANCEINFO)

11h45 : A Maré, l’association Frente da Maré, née avec la pandémie de Covid-19, organise chaque samedi des distributions de repas chauds pour les habitants souffrant de la faim. « L’Etat aurait dû protéger ces familles », s’agace Anisio Borba, figure de l’association. « Il y a eu un moment avant qu’une aide ne soit donnée, et cette aide ne suffisait pas. » Sans l’action de certains habitants et de collectifs, « beaucoup plus de familles seraient mortes de faim ».

11h47 : Aujourd’hui, un autre mal, la faim, gagne du terrain dans les favelas brésiliennes. La garderie où travaillait Debora Silva de Carvalho a dû fermer ses portes avec la pandémie, poussant l’habitante de Maré à vendre des produits recyclables trouvés dans la rue. Au cours de mois « difficiles à supporter », les quelques reais obtenus lui ont permis d’acheter du pain et du lait, parfois le seul repas quotidien des enfants. « Je leur donnais ça à manger et je les mettais au lit », se souvient péniblement la Brésilienne, remuée par le souvenir de « l’eau avec du sucre » qu’elle buvait pour tenir.

(VALENTINE PASQUESOONE / FRANCEINFO)

11h46 : Au Brésil, les populations des favelas ont été parmi les plus touchées par la pandémie de Covid-19 et la gestion défaillante de cette crise sanitaire. Deux ans après et à l’approche de la présidentielle, je me suis rendue dans les favelas de Maré, à Rio de Janeiro, pour mieux comprendre les séquelles laissées par l’épidémie.

10h57 : Bonjour @Louison. Les bureaux de vote doivent fermer à 17 heures au Brésil (21 heures, heure de Paris). Il n’y a pas de sondage sortie des urnes, donc le résultat devrait être annoncé avant 20 heures (minuit à Paris), selon l’estimation de l’AFP.

10h57 : Vers quel horaire cette nuit aura-t-on en France les premières estimations des votes de cette très importante élection et de leurs conséquences si l’extrême droite refuse le scrutin défavorable à son candidat ou l’inverse tout autant par le peuple ? Merci

10h54 : Le 2 octobre, jour du premier tour, Mauricio Lobato a voté pour un candidat de « la troisième voie », le centriste Ciro Gomes. Sa voix ira finalement à Jair Bolsonaro au second tour, après plusieurs jours de réflexion. Son vote n’est pas un choix de cœur, loin de là. « L’économie est vraiment ce qui a pesé le plus », explique Mauricio Lobato, se définissant comme « plutôt libéral et donc plutôt à droite ». A ses yeux, « Bolsonaro est plus responsable au niveau des dépenses » que Lula.

(VALENTINE PASQUESOONE / FRANCEINFO)

10h50 : Au Brésil, les propriétaires d’armes à feu sont vivement défendus par le président sortant. Bernardo Mattos, qui porte une arme depuis ses 21 ans « pour défendre [sa] vie », votera pour Jair Bolsonaro aujourd’hui. « Bolsonaro a donné davantage de visibilité à ce monde », salue le professeur de tir, gérant d’un magasin d’armes et collectionneur d’une soixantaine d’armes à feu. Grâce au dirigeant, « il y a moins de peur et plus de connaissances. Les gens comprennent que des personnes bien peuvent avoir une arme », se félicite-t-il.

(VALENTINE PASQUESOONE / FRANCEINFO)

10h48 : A Sao Joao de Meriti, ville de banlieue populaire du nord de Rio, j’ai notamment rencontré Michele, 32 ans, une ancienne électrice de Lula écœurée des accusations de corruption. Cette femme mariée, de confession évangélique, croit fermement à la doctrine du président Bolsonaro : « Dieu, la patrie et la famille ». « Il en a fait ses priorités », avance-t-elle. La Brésilienne, qui considère la famille comme « la base de la société », rejoint son candidat sur la défense du modèle « traditionnel ».

(VALENTINE PASQUESOONE / FRANCEINFO)

10h46 : Quelque 156 millions de Brésiliens sont appelés aux urnes aujourd’hui, pour le second tour de l’élection présidentielle. Voteront-ils en majorité pour un retour de « Lula », ou pour le maintien au pouvoir de Jair Bolsonaro ? A l’approche du scrutin, je suis allée à la rencontre de quatre électeurs du président d’extrême droite dans la région de Rio de Janeiro. Voici leurs témoignages.

(VALENTINE PASQUESOONE / ASTRID AMADIEU / FRANCEINFO)

10h42 : La religion a pris une place dominante dans l’élection présidentielle brésilienne, qui oppose Jair Bolsonaro à Lula. Les deux candidats tentent de séduire l’électorat évangélique.

11h23 : Très clivant, il laisse un Brésil violent et divisé. « Il est l’incarnation d’un nihilisme, d’une politique qui ne porte pas d’espoir, dans lequel chacun doit se battre avec son couteau et son fusil pour sa propriété privée », m’expliquait le chercheur de l’Iris Christophe Ventura. Les détails ici.

11h23 : C’est en matière d’environnement et de santé que le bilan de Jair Bolsonaro est le plus désastreux, selon les chercheurs. La déforestation a atteint en 2021 le même niveau qu’en 2008. Dans le même temps, son refus de défendre les vaccins contre le Covid-19 et le manque d’aide apporté au système hospitalier a participé à faire du pays le deuxième, en nombre de morts, au monde.

11h21 : Commençons par l’économie. Elu sur un programme économique ultralibéral, Jair Bolsonaro s’est attelé à réduire le rôle de l’Etat dans l’économie. Il a malgré tout multiplié des mesures de soutien sur la fin de son mandat, mais ces dernières ne sont pas financées.

11h21 : Une « catastrophe ». C’est, en un mot, la façon dont on pourrait résumer les quatre années de Jair Bolsonaro au pouvoir, selon les spécialistes interrogés par franceinfo. Un bilan, dont je vous parle dans cet article, qui ne réduit pourtant pas les chances du président d’extrême droite face à Lula, alors que le second tour de la présidentielle brésilienne se tient aujourd’hui.

(MATEUS BONOMI / ANADOLU AGENCY / AFP)

09h06 : Pour débuter, voici un premier point sur l’actualité

Au moins 151 personnes sont mortes et 89 ont été blessées après un mouvement de foule à Séoul lors des festivités d’Halloween, selon le dernier bilan provisoire. Les autorités font par ailleurs état de 355 personnes manquantes tôt ce matin.

Quelque 156 millions d’électeurs sont appelés aux urnes aujourd’hui pour le second tour de l’élection présidentielle brésilienne. Il oppose le président sortant d’extrême droite, Jair Bolsonaro, au candidat de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva.

Le bilan du double attentat à la voiture piégée hier en plein centre ville de la capitale somalienne Mogadiscio est passé à 100 morts, déplore le président Hassan Sheikh Mohamud.

Un ressortissant franco-australien a été enlevé dans l’est du pays. La France, « en lien avec sa famille », espère « obtenir sa libération rapide ».


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