Iran : « Il ne reste pas beaucoup de temps à vivre au régime »
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ENTRETIEN. Historien et chercheur à Stanford, Abbas Milani explique pourquoi la République islamique est plus fragilisée par la révolte en cours qu’il n’y paraît.
Propos recueillis par Armin Arefi
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Temps de lecture : 10 min
Féroce, la répression des autorités iraniennes n’a pas eu raison de la détermination des manifestants en Iran, bien au contraire. Malgré la mort d’au moins 277 personnes, dont 40 enfants, la révolte gronde toujours contre la République islamique, cinquante jours après le décès de Mahsa Amini, Iranienne de 22 ans morte après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour un voile mal porté.
Directeur du programme d’études iraniennes à l’université de Stanford, Abbas Milani est un des plus grands spécialistes de l’Iran contemporain. Dans un entretien au Point, cet historien de renom explique pourquoi le soulèvement en cours est sans précédent, et pourquoi la République islamique est plus fragilisée qu’on ne le croit.
Le Point : Interviewé par « Le Point » en 2016, vous affirmiez que les Ira…
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