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CARNET DE BORD. Route du Rhum 2022 : « Depuis lundi, on est de retour à fond dans la course », assure Jérémie Beyou, à la veille du départ

Alors que le départ de la Route du Rhum, initialement prévu dimanche dernier, a été reporté pour ce mercredi à 14h15, Jérémie Beyou (Charal) décrit son quotidien des derniers jours.

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France Télévisions

Publié le 08/11/2022 20:10 Mis à jour le 08/11/2022 20:20

Temps de lecture : 2 min.

À l’instar des 138 skippers de la Route du Rhum 2022, Jérémie Beyou, qui concourt dans la catégorie Imoca à bord de Charal, a dû se réorganiser après le report du départ de la course, en raison de conditions météorologiques difficiles. Avant le nouveau départ mercredi à 14h15, depuis le port de Saint-Malo, le skipper de 46 ans s’est confié sur son quotidien auprès de franceinfo: sport.

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« On s’était préparés pour un départ dimanche, à la fois le bateau et le bonhomme. Il fallait « reseter » [réinitialiser] tout ce qu’on s’était mis dans la tête niveau stratégie et décompresser un peu. On a profité de la journée de samedi pour saluer les partenaires qui étaient venus nous voir et le public qui s’était déplacé en nombre.

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Dimanche, j’ai passé une journée en famille pour penser à autre chose et couper avec la course. On a gardé un œil sur la météo mais vraiment de loin comme on n’avait pas encore l’heure exacte de départ. On est de retour à fond dans la course depuis lundi. 

Lundi, je me suis remis dedans avec une bonne séance de sport. Toujours en essayant de faire des bonnes nuits, des bon repas et une sieste l’après-midi. On a pu faire un vrai bon point stratégique avec l’heure de départ et les conditions qu’on connaît mieux. 

Jérémie Beyou en mer sur son Imoca. (ELOI STICHELBAUT / POLARYSE - CHARAL)

Jérémie Beyou en mer sur son Imoca. (ELOI STICHELBAUT / POLARYSE - CHARAL)

L’état d’esprit est toujours au beau fixe et les conditions pour le départ seront un peu plus maniables. Les problématiques restent toujours les mêmes, on est dans un petit périmètre pour évoluer jusqu’à la sortie de la Manche. À cet instant, des décisions stratégiques doivent être prises tout en restant très concentré, car il y a plein de choses qui peuvent arriver sur la route. Il va falloir aller vite, faire les bonnes manœuvres, tirer les bons bords par rapport aux courants, aux cailloux, aux zones interdites par rapport aux bateaux autour. Il faudra vraiment être focus jusqu’à Ouessant et puis après, on ira à la rencontre de deux fronts à passer avec toujours beaucoup de vent de prévu. C’est une course qui va être intense jusqu’au bout. »


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