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France-Danemark : grâce à un doublé de Mbappé, les Bleus se qualifient pour les huitièmes de finale en battant le Danemark

En dominant le Danemark grâce à deux buts de Kylian Mbappé, samedi (2-1), l’équipe de France est assurée de disputer les huitièmes de finale de la Coupe du monde.

Tenante du titre et première qualifiée. L’équipe de France a fait mentir les statistiques, samedi 26 novembre, en s’imposant face au Danemark (2-1) au terme d’un match réussi dans le stade 974 de Doha. Depuis trois Coupes du monde, le tenant du titre connaissait un destin que les Bleus redoutaient : une élimination dès la phase de groupes lors de l’édition suivante. Grâce à un doublé de Kylian Mbappé, la France ne connaîtra pas cette désillusion puisqu’elle a obtenu sa place pour les huitièmes de finale de la compétition.

Pour résumer le match, la première période des Bleus a été sérieuse et aboutie mais il a manqué un Kylian Mbappé des grands jours ; et dans le second acte un Kylian Mbappé étincelant s’est retrouvé au milieu d’une équipe de France balbutiante. L’attaquant du Paris Saint-Germain, qui n’avait pas réussi un geste ou presque lors des 45 premières minutes, a délivré les Bleus en fin de match à la suite d’un centre d’Antoine Griezmann (86e).

Avant cela, il avait déjà débloqué la situation à l’heure de jeu (61e). Les 5 000 supporters tricolores présents parmi les 42 860 spectateurs du stade 974, qui ont globalement fait plus de bruit que mardi face à l’Australie, ont alors exulté. Le but de Mbappé est venu confirmer une première heure de jeu française très intéressante. Aucune équipe n’a affiché visage plus serein en ce début de Coupe du monde. 

Deschamps a semble-t-il trouvé une équipe cohérente et un schéma qui tient la route, même si l’équilibre se cherche encore. En face, l’équipe danoise, qui a battu les Bleus deux fois d’affilée en juin (1-2) et en septembre (0-2), a longtemps fait pâle figure. Elle a subi les nombreuses occasions françaises en première période (13 tirs à 2 !), avec deux jolis arrêts de Kasper Schmeichel devant Adrien Rabiot (21e) et Antoine Griezmann (32e).

Mais les corners sont décidément le point faible des Bleus. En septembre, le Danemark avait déjà fait très mal sur ces phases de jeu à plusieurs reprises, sans marquer. Cette fois, Andreas Christensen a surgi pour égaliser (68e) après deux duels perdus par Dayot Upamecano et Adrien Rabiot, pourtant deux des meilleurs Bleus du jour.

Cette clim’ dans le seul stade de la Coupe du monde qui n’en possède pas a jeté un froid dans le clan tricolore. D’autant que les Danois ont ensuite appuyé là où ça fait mal, sur les côtés. Précisément là où Deschamps aura du travail pour équilibrer ce schéma tactique naissant. Mais Hugo Lloris a sorti la parade qu’il fallait devant Jesper Lindström (73e) avant que Martin Braithwaite (81e) ne rate le cadre. 

Sur ces côtés, Jules Koundé n’est pas apparu très à l’aise et Theo Hernandez a dû composer sans pouvoir compter sur les retours défensifs de Mbappé. Le numéro 10 des Bleus, qui compte désormais 31 buts en équipe de France, comme un certain Zinédine Zidane, possède un statut qui l’en exonère. Ses deux buts en seconde période, qui viennent s’ajouter à sa bonne prestation contre l’Australie, ont convaincu qu’il sera celui qui peut mener les Bleus vers un deuxième titre mondial consécutif.

Il devra pour cela tout de même être aidé par un Ousmane Dembélé excellent en première période et un Antoine Griezmann toujours aussi précieux dans le cœur du jeu. La compétition est encore longue mais après deux matchs, un constat s’impose : si elle a encore des réglages à effectuer, cette équipe de France est séduisante. Hormis ce but concédé et quelques frayeurs en fin de match, elle l’une des sélections les plus consistantes de ce début de Mondial.

Elle a surtout vaincu le signe danois et va pouvoir aborder tranquillement les huitièmes de finale. La qualification est assurée et il faudrait un concours de circonstance improbable – défaite contre la Tunisie lors du dernier match et victoire de l’Australie contre le Danemark pour inverser un goal average de +6 en faveur de Bleus – pour que les Français ne terminent pas premiers du groupe D. Si les derniers mois ont été difficiles pour l’équipe de France, ces derniers jours, la vie est belle. 


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