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Un an après la mort de 27 migrants dans la Manche, un suspect arrêté au Royaume-Uni

L’homme de 32 ans est soupçonné d’être un passeur au rôle central dans l’organisation de la traversée lors de laquelle ont péri les migrants âgés de 7 à 46 ans, dans la nuit du 23 au 24 novembre 2021.

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France Télévisions

Publié le 29/11/2022 23:34 Mis à jour le 30/11/2022 00:11

Temps de lecture : 1 min.

Un an après le naufrage qui a coûté la vie à 27 migrants qui traversaient la Manche sur un bateau pneumatique, les enquêteurs britanniques ont arrêté, mardi 29 novembre, un homme soupçonné d’être un passeur au rôle central dans l’organisation de la traversée. L’homme de 32 ans a été interpellé dans le sud-ouest de l’Angleterre. 

>> « T’entends pas, tu seras pas sauvé ! » : l’enquête sur le naufrage mortel de migrants dans la Manche accable les secours français.

Il « est suspecté d’être un membre du groupe criminel organisé qui a conspiré pour transporter les migrants au Royaume-Uni à bord d’un petit bateau », a communiqué l’agence britannique de lutte contre la criminalité (NCA). Dans la nuit du 23 au 24 novembre 2021, 27 migrants âgés de 7 à 46 ans avaient péri dans le naufrage de leur bateau pneumatique au large de Calais, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Angleterre. Deux passagers seulement, un Kurde irakien et un Soudanais, avaient pu être secourus. 

Le suspect « restera en détention pour comparaître demain (mercredi) devant le tribunal de Westminster, où la procédure d’extradition commencera », a précisé la NCA, qui souligne avoir « identifié et traqué » le suspect et travaillé avec les autorités françaises pour enquêter sur les circonstances qui ont conduit aux décès.

En France, dix membres présumés du réseau de passeurs à l’origine de la traversée ont été mis en examen cet été dans le cadre d’une enquête ouverte en décembre dernier. L’affaire a récemment pris une autre dimension après les révélations mi-novembre du journal Le Monde (article pour les abonnés) et de la cellule investigation de Radio France affirmant que les secours français n’ont pas mesuré l’urgence de la situation. 


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