Aube : 115 000 foyers privés de courant, un incident dans un poste électrique en cause

Une gigantesque panne de courant a touché l’Aube ce vendredi 2 décembre à 10h50. La coupure, qui n’est pas liée à un délestage, a touché 115 000 clients au plus fort de la panne. Enedis annonce à 12h05 que tous les clients ont pu être réalimentés.

Rien à voir avec le délestage annoncé pour le mois de janvier à cause du froid et de la crise énergétique. En revanche, ce vendredi 2 décembre, 115 000 foyers ont été touchés par une panne de courant dans l’Aube, survenue à 10h50.

« Il ne s’agit pas d’un délestage, mais cela viendrait du réseau RTE. Pas de raison connue à cette panne pour l’instant. On se mobilise pour les patients en risque vitaux. En gros ça touche l’agglomération troyenne. Le découpage géographique serait circonscrit à cette zone. Mais le sud du département également », nous expliquait Enedis dans la matinée.

À 12h05, le gestionnaire du réseau électrique a fait savoir que le courant a pu être rétabli pour tous les clients.

De son côté, RTE nous précisait en fin de matinée : « on essaye de comprendre ce qui se passe, ça concerne un incident dans un poste RTE 225 000 volts à Creney. Toutes nos équipes sont mobilisées, mais on ne sait pas quand ce sera rétabli. Cette panne concerne 115 000 foyers du sud de l’Aube. » 

Les messages évoquant cette panne de courant dans l’Aube se multiplient sur les réseaux sociaux. Certains évoquent un test de coupure de courant. C’est bien évidemment faux. RTE confirme ne pas comprendre cette panne pour l’instant, mais elle n’est pas volontaire. 

En revanche, si les températures baissent de façon significative cet hiver, RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, alertera les Français via son dispositif « Ecowatt » mais ne prévoit pas de « blackout » général, déclarait mi-novembre sur franceinfo Thomas Veyrenc, directeur général en charge du pôle stratégie, prospective et évaluation de RTE.

Pour le gestionnaire d’électricité, il y a bien un risque de « coupures » en cas de tensions mais elles seraient « ciblées », « temporaires », « programmées ». RTE qui note également une baisse « structurelle » de la consommation d’électricité de l’ordre de « 5 à 7% » sur la période octobre-novembre.

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