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Covid-19 : la présidente du Covars déplore le niveau « désolant » de la vaccination

Face à la recrudescence des cas de Covid-19, Brigitte Autran appelle aussi « à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière et la vaccination ».

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France Télévisions

Publié le 04/12/2022 09:23 Mis à jour le 04/12/2022 09:28

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« Les Français ne se vaccinent pas, ou pas assez. » Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) déplore, dans une interview au Journal du dimanche du 4 décembre, le niveau « désolant » de la vaccination contre le Covid-19. « On a le même problème avec la grippe : il y a un niveau moindre de vaccination cette année, par rapport aux années précédentes. Il faut vraiment que les Français se protègent », a exhorté la scientifique.

Selon les autorités sanitaires, au 28 novembre, 2 millions de personnes avaient reçu une injection de rappel contre le Covid-19 depuis le lancement de la campagne de rappel le 3 octobre avec des vaccins bivalents. Parmi elles, 1,8 million de personnes avaient reçu une injection avec de tels vaccins, qui ciblent la souche originale et la souche Omicron du Covid.

Face à la recrudescence des cas de Covid-19, « nous demandons à renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière et la vaccination », plaide Brigitte Autran, alors que la Première ministre Elisabeth Borne a lancé cette semaine un « appel solennel » au port du masque dans les lieux clos, en particulier les transports en commun.

« Le retour du masque obligatoire est une décision politique et ce n’est pas à nous de le décider. Mais il faut aller vers un port du masque le plus possible dans les lieux clos, là où il y a une promiscuité importante », a-t-elle abondé. La présidente du Covars a par ailleurs indiqué que l’instance qui a remplacé le conseil scientifique donnera « un avis complet » sur la situation épidémique à la fin de semaine ou au début de la suivante.

Enfin sur la question controversée de la réintégration des soignants non-vaccinés, le Covars campe sur sa position. « C’est aussi une décision politique, mais nous considérons que les soignants doivent être vaccinés. C’est une question de responsabilité. Celle du soignant vis-à-vis de ses malades est de les protéger et de se protéger », a exposé Brigitte Autran.


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