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J. K. Rowling lance un service d’aide aux femmes victimes de violences sexuelles

Engagée pour la cause féministe, mais critiquée pour ses propos sur les personnes transgenre, l’autrice britannique vient d’ouvrir un service qui vient en aide aux femmes victimes de violences.

L’autrice de la saga Harry Potter, J. K. Rowling, a lancé lundi une organisation de défense des femmes victimes de violences sexuelles. Beira’s Place se présente comme « un service de soutien aux femmes géré par des femmes ». Il propose gratuitement son aide à toute femme de plus de 16 ans ayant été victime de violences sexuelles, sous toutes leurs formes, dans la région d’Edimbourg en Ecosse où réside l’écrivaine britannique.

L’organisation est financée par l’autrice, elle-même victime dans le passé de violences conjugales. J. K. Rowling s’est exprimée ces dernières années de manière très virulente en faveur des droits des femmes, qu’elle a opposés parfois à la cause des militants transgenres, sujet brûlant au Royaume-Uni.

Figure controversée

En 2020, elle avait partagé sur Twitter un article évoquant les « personnes qui ont leurs règles », en le commentant ironiquement: « Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum? Famme? Feemm? ».

Elle s’est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles et que des femmes transgenres non. Quelques jours plus tard, dans un long message publié sur son blog, elle avait persisté en avançant plusieurs arguments rattachés aux rhétoriques transphobes, notamment celui de refuser l’entrée des toilettes pour femmes aux femmes trans. Elle est depuis la cible d’attaques régulières de la part de militants pour les droits des personnes transgenres et a indiqué en novembre avoir reçu des menaces de mort.

La romancière lance sa fondation alors que le Parlement écossais étudie un projet de loi controversé qui vise à faciliter la transition des personnes transgenres. J. K. Rowling s’est publiquement opposée à ce texte défendu par le gouvernement local indépendantiste.

B.P. avec AFP


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