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Cyberattaques : 600 enquêtes ouvertes par le parquet de Paris depuis janvier 2022

Hôpitaux, collectivités, grandes et petites entreprises… Personne n’est épargné par ces hackers qui s’attaquent aux systèmes informatiques : elles ont été multipliées par dix en trois ans seulement.

Article rédigé par

Radio France

Publié le 13/12/2022 09:09

Temps de lecture : 1 min.

Dernières cibles en date, début décembre : l’hôpital de Versailles ou encore le conseil régional de Normandie. La France n’a jamais connu autant de cyberattaques. Elles ont été multipliées par dix en trois ans seulement. Derrière ces piratages informatiques se trouvent des groupes criminels internationaux très bien organisés.

>> Cyberattaques : le hacker russo-canadien arrêté fin octobre est soupçonné d’être le co-fondateur de Lockbit et de s’en être pris à 115 victimes françaises

En France, les plus actifs, ce sont les hackers russophones du groupe « Lockbit« . Une trentaine de cyberattaques d’ampleur leur sont attribuées cette année, notamment celle commise en septembre dernier sur le Centre hospitalier sud francilien à Corbeil-Essonnes. Ils sont également derrière les vols de données du géant français de l’armement Thalès.

La section « cyber » du parquet de Paris, qui a une compétence sur tout le territoire, a ouvert près de 600 enquêtes pour des attaques cyber depuis le début de l’année contre seulement 65 il y a trois ans.

Les pirates introduisent un logiciel malveillant dans votre système informatique. Ce logiciel crypte vos données et les hackers vous réclament ensuite une rançon pour vous redonner l’accès à vos fichiers. Ces rançons peuvent dépasser les 10 millions d’euros. Concernant le centre hospitalier de Corbeil-Essonnes, elle n’a pas été payée et les données de santé de certains patients et membres du personnel ont été dévoilés sur le dark web.

L’hôpital Mignot de Versailles a d’ores et déjà annoncé qu’il fera de même, la rançon ne sera pas versée. L’établissement, dont les urgences, fonctionne à ce jour toujours en mode dégradé. Les entreprises et les collectivités françaises sont encore mal préparées contre ces prises d’otage informatiques.


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