Affaire Jubillar : « La scène de crime existe »
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RÉCIT. Au lendemain de la reconstitution, et près de deux ans après la disparition de l’infirmière, différents acteurs du dossier estiment l’accusation « renforcée ».
Par Valentine Arama

Temps de lecture : 9 min
Depuis l’incarcération de Cédric Jubillar, il y a 18 mois, accusé d’avoir tué son épouse Delphine, c’est une phrase qui revient sans cesse : il n’y a dans cette affaire « ni corps, ni scène de crime, ni aveux ». Alors mardi 13 décembre 2022 se tenait, pour la première fois, une reconstitution au domicile du couple, situé au 19, rue Yves-Montand à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn.
Une reconstitution, ou plutôt un « transport sur les lieux », selon la défense, dans la mesure où le principal suspect nie avoir commis les faits qui lui sont reprochés. Impossible, dès lors, de lui demander de mimer des gestes qu’il se défend d’avoir effectués. Les avocats de Cédric Jubillar avaient sollicité sa tenue en juin dernier, arguant qu’il en allait de « l’égalité des armes ». Ils souhaitaient en effet d…
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