Publié le : 15/12/2022 – 00:29
Suite et fin des consultations ce jeudi 15 décembre autour de la Première ministre Élisabeth Borne et du ministre du Travail Olivier Dussopt sur la réforme des retraites. À sa sortie de Matignon, mercredi, le patron des députés LR OIivier Marleix a réaffirmé que son parti n’était pas contre la réforme sur le principe. Les voix de droite seront indispensables, si le gouvernement veut faire adopter son texte. Mais quelle réforme souhaitent-ils exactement ?
Difficile d’y voir clair. « Sur les retraites, il y a au moins autant de positions chez Les Républicains qu’il y a de députés. » Commentaire un brin sarcastique d’un ancien parlementaire LR qui a rejoint la majorité.
Le tout nouveau président du parti Éric Ciotti va devoir très vite accorder les violons de ses troupes sur le sujet.
Faut-il aller jusqu’à 64 ans et introduire des mesures de pénibilité comme le propose au Sénat Bruno Retailleau ? Faut-il plutôt privilégier l’augmentation de la durée de cotisation comme le demande Aurélien Pradié ? Ou bien fait-il panacher les deux mesures ? Certains à droite le suggèrent.
Pendant la campagne interne à droite, Éric Ciotti semblait pencher pour une réforme à la carte où chaque retraité pourrait choisir le système qui lui est le plus favorable.
Mais dans son souci de rassemblement, il va devoir prendre en compte les différentes sensibilités et trancher. Car pour négocier avec le gouvernement, encore faut-il parler d’une seule voix. Les Républicains en sont encore très loin.
« Il faudrait déjà qu’on se mette d’accord sur les objectifs qu’on veut donner à cette réforme », se désespère un député LR, pour qui finalement le report de l’annonce de la réforme en janvier tombe à point nommé.
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