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À la Une: en Argentine, «Lionel Messi est devenu immortel»

Publié le : 19/12/2022 – 17:38

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Toute l’Argentine est en effervescence après la victoire de l’Albiceleste, une explosion de joie qui se reflète aussi dans la presse. « Somos campeones del mundo » (« nous sommes champions du monde » en français), titre Diario Popular en Une. « Des larmes de bonheur, de l’émotion et des accolades, une immense effusion de joie et d’euphorie. Après 36 ans, l’Argentine, dans toute sa largeur et sa longueur, était à nouveau un seul cri et un poing serré : Nous sommes champions du Monde ! », écrit Diario Popular. « La coupe retourne à la maison », renchérit le journal Perfil qui publie en Une la photo de Messi qui porte le trophée tant désiré. « Elle est entre les mains de Dieu », jubile le quotidien.

Et Dieu est partout ce lundi dans la presse argentine. Dieu, c’est-à-dire Messi. Il a montré hier – et n’en déplaise à Maradona – « qu’il était le meilleur joueur de tous les temps », écrit Clarin, qui titre sobrement : « Gracias Messi »(« Merci Messi » en français). Pour le journal brésilien Folha de Sao Paulo, c’est le football qui a gagné. Et aussi l’Amérique latine, car cette finale marque aussi une rupture avec l’hégémonie européenne lors des Coupes du monde. Mais même la presse du Brésil, l’éternel rival de l’Argentine, ne peut pas échapper à la magie du Numéro 10 de l’équipe argentine. « Messi l’a mérité », titre le journal Extra.

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Messi célébré, adulé…

« Il n’y a pas d’exagération avec Messi », écrit La Nacion. « C’est l’inverse. Tout ce qui est dit ou écrit à propos de lui ne sera pas suffisant. Ses propres statistiques impressionnantes le limitent. Choisissez celui qui vous plaît le plus. Titres, buts, passes décisives, matchs, occasions créées… Tout ce que vous voulez. Ce n’est pas suffisant. Messi est bien plus que cela. Il ne peut être réduit à des chiffres, aussi stupéfiants soient-ils. Messi fait partie de nos vies depuis presque 18 ans ». Et La Nacion poursuit avec ses éloges : Messi « mérite tous les honneurs. Mais son principal atout, ce n’est pas ses exploits, c’est son essence. Elle est plus profonde que son image ». C’est son amour du jeu, son désir de gagner. Son image n’est qu’une amplification de ce qu’est Leo Messi. Si hier, c’était sa dernière danse, elle aurait été parfaite. Le 18 décembre 2022 à Doha, Lionel Andrés Messi est devenu immortel », conclut La Nacion.

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La Présidente péruvienne remplace son Premier ministre

Au Pérou, la crise politique se poursuit. Tout comme les manifestations contre la nouvelle présidente Dina Boluarte qui a annoncé dimanche un remaniement de son cabinet. C’est en Une de Pérou 21. Selon la présidente, les nouveaux membres du gouvernement prêteront serment mardi 20 décembre. Dina Boluarte changera aussi le Premier ministre Pedro Angulo. Il sera remplacé par quelqu’un avec un « profil plus politique et qui examine avec sensibilité les besoins de la population », a déclaré la présidente. Elle a d’ailleurs qualifié les critiques à son égard de « vendetta politique machiste ».

Le journal El Comercio de son côté plaide pour une réforme politique, une réforme que les États-Unis recommandent aussi. C’était le sujet d’une conversation que le secrétaire d’État Anthony Blinken a eue avec la présidente Dina Boluarte ce week-end. « Au Pérou, écrit El Comercio, il y a effectivement des citoyens de seconde zone qui ont des demandes insatisfaites. Des milliers de personnes qui se sentent exclues des avantages du système, sans accès à une éducation et à une santé de qualité, sans logement décent, sans droits de propriété, sans accès à la justice. Mais, contrairement à ce que soutient la gauche », poursuit le journal, « il ne s’agit pas d’un problème d’exclusion par racisme…, mais une exclusion du fait qu’une élite mercantile ne souhaite pas renoncer à certains de ses privilèges ».

D’après El Comercio, la crise que traverse le pays est une crise de représentation. « Les institutions ont été accaparées par différents groupes d’intérêt, des réseaux qui arrivent au pouvoir pour satisfaire des intérêts personnels et s’enrichir au détriment de l’État et du développement du pays. Les Péruviens sont obligés de choisir entre les politiciens médiocres, voire corrompus, proposés par les partis. Les candidats qui aimeraient vraiment changer des choses sont confrontés à un système qui les empêche de le faire », conclut El Comercio.

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