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SNCF : pourquoi la grève nous met en colère

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LES CARNETS DU DIMANCHE. Le mouvement inique des contrôleurs est un déraillement de plus à la SNCF, et l’illustration d’un fantasme qui monte dans le pays : le gouvernement par les minorités.

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Disons-le sans tourner autour du pot : le blocage des trains a la veille de Noel est inique, illegitime et irresponsable.
Disons-le sans tourner autour du pot : le blocage des trains à la veille de Noël est inique, illégitime et irresponsable. © ARNAUD PAILLARD / Hans Lucas via AFP

Temps de lecture : 7 min

Noël en famille devant la cheminée ou Noël en furie à cause des cheminots ? Il aura fallu choisir, hélas, pour des milliers de Français, pris au dépourvu (sinon « en otage », il paraît que l’expression est irrespectueuse du droit de grève) devant un blocage de dernière heure que nul n’avait anticipé. Enfin, « choisir » n’est pas le bon mot puisqu’on ne leur a pas laissé le choix. Certes, la grève n’aura concerné « que » 200 000 personnes, mais elle en aura ulcéré bien davantage : ceux qui espéraient se retrouver le temps d’un réveillon et que l’un des leurs n’aura pas pu rejoindre faute de train ; ceux qui ont observé, médusés et impuissants, un collectif de 3 574 contrôleurs de la SNCF perturber grandement le trafic ferroviaire français le week-end le plus crucial de l’année et immobil…

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