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Covoiturage : une passagère déposée en pleine nuit à 180 km de là où elle devait aller

Partie le 23 décembre à 6 h du matin et arrivée le 24 décembre à 15 h, la jeune femme a mis une trentaine d’heures pour aller d’Annecy à Thénac, en Charente-Maritime.

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Radio France

Publié le 28/12/2022 07:58 Mis à jour le 28/12/2022 08:31

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Une jeune femme, qui voulait s’éviter la galère d’essayer d’avoir un train en pleine période de grève à la SNCF pour retrouver sa famille pour les fêtes, a fait la mésaventure de tomber sur un très mauvais covoiturage. La conductrice l’a déposée en pleine nuit en Dordogne, à 180 km de la destination convenue, rapporte France Bleu Périgord mercredi 28 décembre. « Je suis partie le 23 décembre à 6 h du matin et je suis arrivée le 24 à 15 h », résume Juliette. Une trentaine d’heures de voyage au lieu d’une dizaine pour aller d’Annecy, en Haute-Savoie, à Thénac, en Charente-Maritime, et passer Noël chez ses grands-parents.

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La jeune femme de 22 ans a trouvé ce covoiturage sur le site Blablacar, avec une conductrice très bien notée. Il était indiqué, sur l’annonce, que le trajet allait d’Annecy à Thénac, en Charente-Maritime, pour un prix de 90 euros. Mais, au bout de plusieurs heures d’un trajet pénible fait d’excès de vitesse et d’insultes, Juliette se rend compte que la conductrice rejoint une retraite bouddhiste dans une autre commune qui s’appelle aussi Thénac mais se trouve en Dordogne. « J’ai vu qu’on était un peu en-dessous de Bergerac, donc je lui ai dit qu’elle s’était trompée. Elle nous a regardé, moi et l’autre passager, et elle nous a dit que peu importe son erreur, elle allait à ce Thénac-là, point, tant pis pour nous », raconte la passagère à France Bleu Périgord.

Pour Juliette, c’en est trop. Elle demande à descendre du véhicule, la conductrice la dépose sur un bord de route dans la campagne en pleine nuit. La jeune femme attendra deux heures qu’un taxi vienne la chercher et la conduise à un hôtel à Bergerac où elle passera la nuit, avant de se résoudre à prendre le train le lendemain, malgré la grève. Le voyage lui aura finalement coûté 240 euros. La conductrice a refusé de la rembourser.


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