Météo : plusieurs records mensuels de douceur battus les 30 et 31 décembre

La France a connu entre le 30 et le 31 décembre une nuit « historiquement douce » pour le dernier mois de l’année, à l’image d’une année 2022 hors norme sur le plan climatique. « A l’échelle du pays, il s’agit de la nuit la plus douce jamais connue au mois de décembre », notamment pour Paris et pour un large quart nord-ouest du pays, a détaillé Météo France, samedi 31 décembre.

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Plusieurs records de douceur pour le mois de décembre ont été battus. Pas moins de 14,1°C ont été relevés à  à Rennes, contre 13,9°C pour le précédent record, le 11 décembre 1961. Nantes a enregistré 14,9°C, contre 13,8°C le 21 décembre 1989. Il a fait 14,4°C à Beaucouzé, près d’Angers, contre 13,6°C le 22 décembre 2020. D’autres villes du grand ouest ont contribué à cette nuit de records, comme Le Mans (14,2°C contre 13,9°C le 18 décembre 1987), l’île de Noirmoutier (13,9°C contre 13,6°C le 12 décembre 1961), Tours (14,2°C, précédent record 13,3°C le 11 décembre 1961) ou Orléans (13,9°C contre 12,9°C le 11 décembre 1961). Paris a également connu un record nocturne pour un mois de décembre avec 14,3°C, contre 14°C le 11 décembre 1961.

Pour ce qui est de la journée, « cette Saint-Sylvestre s’inscrit dans les trois journées d’un mois de décembre les plus chaudes à l’échelle du pays », avec « plus de 8°C d’excédent thermique » par rapport aux normales de saison, derrière le 16 décembre 1989, et le 4 décembre 1953, ajoute Météo France.

Après cette nuit historique, des records mensuels de températures maximales ont logiquement été battus en journée, comme à Strasbourg (18,6°C), Rennes (18°C), ou encore Lille (16,1°C), des niveaux de douceur parfois à plus de dix degrés au-dessus des normales de saison. Ces températures anormales sont dues notamment au « déferlement d’une masse d’air extrêmement doux pour la saison, d’origine subtropicale », précise Météo-France.