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« La sécurité, uniquement la sécurité » : à la veille de la présentation du « plan chasse » , les chasseurs assurent être bien formés aux risques

Après plusieurs mois de consultations, la secrétaire d’État à l’Écologie Bérengère Couillard dévoilera lundi 9 janvier le « plan chasse », destiné à mieux sécuriser l’activité et réduire le nombre d’accidents. D’après l’Office français de la biodiversité, 90 accidents dont 8 mortels ont été recensés lors de la saison 2021-2022. La perspective d’une interdiction de la chasse le dimanche semble en revanche écartée. Chez les chasseurs, beaucoup expliquent être déjà très au point sur les questions de sécurité. 

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Dans le sud de l’Oise, la battue aux sangliers commence d’ailleurs par un rappel des consignes à respecter. « Vous avez vu, il y a du café, mais pas de goutte« , lance l’un des participants. Les organisateurs placent une quarantaine de personnes, avec chacun sa mission à respecter. « Moi j’ai eu mon permis le 19 novembre 2009« , raconte Juliette, 31 ans, qui se remémore son apprentissage : « Ils ne nous apprennent pas vraiment à tirer, c’est que de la sécurité, uniquement la sécurité : comment se déplacer, vérifier les canons quand on passe un obstacle…« 

Dans cette société de chasse, on compte beaucoup de locaux et des jeunes qui ont passé leur permis de chasse il y a moins de dix ans. « Il y a la formation grand gibier, la formation pour la découpe, pour la recherche au sang, égrène l’un des participants, ce sont des formations qui sont bonnes à prendre ! » Pour lui, cette formation devrait même revenir « tous les dix ans, même pour les jeunes, des fois ça ne leur fait pas de mal !« 

Luc, le président de la société de chasse, a lui-même suivi une formation il y a deux ans. En vue des annonces du plan chasse, il espère surtout que l’interdiction de la pratique le dimanche est définitivement oubliée. « Les chasseurs vont aller chasser le dimanche, ils ne vont pas y aller un autre jour. De toute façon ils ne pourront jamais chasser un mercredi parce qu’ils travaillent. Il y en a qui travaillent aussi le samedi, donc on fait comment ?« 

« La journée de libre, c’est le dimanche, c’est dans les traditions. »

Luc, président de la société de chasse

à franceinfo

Ici, on chasse de génération en génération. Christophe vient par exemple avec son fils Louis et pour lui « la chasse, c’est une chose, mais il y a tout le restant, la forêt, l’encadrement, les amis... ». Dans cette société, on ne manque pas d’adeptes : le nombre de membres est en augmentation constante depuis dix ans. 

Dans l’Oise, des chasseurs dans l’attente des mesures gouvernementales : reportage de Sophie Constanzer

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