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Les Parisiens vont être appelés à se prononcer sur l’interdiction des trottinettes en libre-service, annonce Anne Hidalgo

La maire de la capitale a annoncé dans un entretien au quotidien « Le Parisien » que les électeurs de la capitale pourront voter sur cette question le 2 avril.

Elle reconnaît que le sujet est « très clivant« . Dans un entretien au Parisien (article pour les abonnés) à paraître dimanche 15 janvier, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a fait part de son intention de consulter ses administrés sur l’avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale.

« Sur la base des fichiers électoraux, ils seront appelés à se rendre dans les bureaux de vote pour répondre à une question très simple : continue-t-on ou pas avec les trottinettes en libre-service ? », a expliqué l’élue, annonçant la tenue de ce scrutin le 2 juillet. « Mon idée, c’est qu’on arrête. Mais je respecterai le vote des Parisiens, même s’il est contraire à ce que j’aimerais », a-t-elle précisé.

Les propriétaires de trottinettes, eux, n’ont rien à craindre : la consultation ne vise que les engins en libre-service. « Ce n’est pas écolo. Les salariés de ces sociétés ne sont pas correctement protégés », a fait encore fait valoir l’édile qui souligne avoir déjà mené une consultation auprès des Parisiens à ce sujet l’année dernière. 

Interrogée par un habitant sur la cohabitation entre voitures, vélos, bus, trottinettes et piétons, l’ancienne candidate du PS à l’élection présidentielle concède que « c’est un peu le bazar ». Mais selon elle, il s’agit d’une « phase de transition », alors qu’« il fallait rattraper le retard de Paris sur les questions de mobilité. »  

« Une ville qui ne tourne qu’autour de la voiture, ça n’existe plus », a-t-elle relevé. « Chacun tente de trouver sa place, un peu au détriment de l’autre. Sauf qu’à la fin, le plus fragile reste le piéton. » Pour organiser et harmoniser les déplacements des Parisiens dans les rues de la capitale, elle a par ailleurs assuré au quotidien qu’une assemblée citoyenne travaille à « un code de la rue, pour dire comment on se comporte, et comment la police municipale sanctionne ceux qui ne respectent pas les règles », lequel sera présenté en juin. « Il faut une prise de conscience chez tout le monde, les cyclistes, les scootéristes comme les automobilistes », a-t-elle conclu. 


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