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Accusations de viol à l’encontre de Gérald Darmanin : le non-lieu en faveur du ministre de l’Intérieur est confirmé en appel

Dans cette affaire, Sophie Patterson-Spatz a déposé une première plainte pour viol contre Gérald Darmanin au printemps 2017, pour des faits qui se seraient produits à Paris en 2009.

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France Télévisions

Publié le 24/01/2023 09:29 Mis à jour le 24/01/2023 10:22

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La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé, mardi 24 janvier, le non-lieu prononcé en faveur de Gérald Darmanin, accusé par Sophie Patterson-Spatz de l’avoir violée en 2009. Cette dernière avait fait appel de l’ordonnance de non-lieu rendue par un juge d’instruction à Paris, le 8 juillet 2022, dans le cadre d’une enquête ouverte pour viols à l’été 2020, après des démêlés procéduraux. Gérald Darmanin était placé sous le statut de témoin assisté dans cette affaire.

Lors d’une audience à huis clos le 13 décembre, en l’absence des deux principaux protagonistes, le parquet général avait requis la confirmation du non-lieu. Dans ses réquisitions écrites consultées par l’AFP, le ministère public écartait « l’hypothèse d’accusations mensongères ou malveillantes » de Sophie Patterson-Spatz, mais estimait qu’« il ne peut être considéré qu'(elle) n’a pas consenti à l’acte sexuel ». La plaignante et le ministre de l’Intérieur reconnaissent tous les deux un rapport sexuel.

L’avocate de Sophie Patterson-Spatz a, au contraire, parlé d’un « viol par surprise » et un rapport sexuel « extorqué », « ni libre, ni consenti », avec des « éléments à charge pour le viol », « présents dans le dossier ». Sophie Patterson-Spatz estime avoir été contrainte de « passer à la casserole » avec Gérald Darmanin quand celui-ci, alors âgé de 26 ans, lui aurait dit : « Vous aussi, il va falloir m’aider. » De son côté, le ministre de l’Intérieur affirme avoir « cédé aux charmes » d’une plaignante « entreprenante ».


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