
Publié le : 24/01/2023 – 00:38
Quatre jours après le vote destiné à désigner le premier secrétaire du Parti socialiste, l’actuel patron du PS Olivier Faure et le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, revendiquent toujours la victoire. Les deux hommes se sont vus durant l’après-midi ce lundi 23 janvier au siège du parti, en compagnie de la représentante de la troisième liste au Congrès, Hélène Geoffroy. Objectif : sortir de la crise par le haut. Mais ce n’est pas gagné.
« Je salue Hélène et je salue Nicolas. » Une bise à l’une, une poignée de mains à l’autre et Olivier Faure montre poliment la sortie. On ne se sépare pas fâché, mais pas non plus réconciliés. Nicolas Mayer Rossignol :
« Ce n’était pas attendu, simplement chacun s’exprime avec sa sincérité tout simplement. Et la question c’est : est-ce que chacun veut retrouver le chemin à la fois de la transparence, de la démocratie ? »
Un chemin qui semble décidément bien étroit, car si chacun était venu avec ses propositions – comme Hélène Geoffroy : « Moi, j’ai dit clairement qu’au moment de blocage où nous sommes, il me semble que la meilleure solution c’est de revenir devant les militants et de voter » -, la réponse dans chacun des camps était toujours la même : « non ».
« Ça n’existe pas »
Olivier Faure : « J’ai proposé à Nicolas Mayer-Rossignol d’être tête de liste aux élections européennes, ce qu’il a décliné. Ils m’ont demandé à organiser un directoire, je ne vois pas comment on a quatre premiers secrétaires. Je ne connais pas de mairie, de département ou de région avec quatre présidents de région, quatre présidents de département, quatre maires, ça n’existe pas. »
Les trois clans ont prévu de se reparler, et éventuellement de se revoir avant vendredi, date du début du Congrès du parti à Marseille. Un rendez-vous potentiellement explosif si aucun accord n’est trouvé d’ici là.
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