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Brainvectis s’appuie sur IDF Innov pour accélérer ses essais cliniques

Passer en un éclair de la recherche fondamentale au marché. Voilà le parcours que vit en ce moment le docteur Nathalie Cartier-Lacave, médecin-chercheur pionnier de la thérapie génique à l’Inserm, où elle dirige le groupe Biothérapie des maladies neurodégénératives. Pour rétablir le métabolisme perturbé du cholestérol cérébral chez les patients atteints d’Alzheimer ou de Huntington, son équipe a développé une technique permettant d’introduire une enzyme porteuse d’un gène capable de restaurer un fonctionnement normal au coeur même des cellules neuronales. Elle pense ainsi pouvoir stopper l’évolution de ces maladies.

Dépôts de brevets

En octobre 2014, la SATT IDF Innov s’est penchée sur le sujet pour évaluer objectivement le potentiel des résultats de recherche et construire une stratégie industrielle. Des brevets ont été déposés et, dès l’été suivant, une start-up, Brainvectis, a été créée avec la chercheuse comme actionnaire. En avril 2016, la SATT a investi 348.000 euros dans son laboratoire. Objectif : apporter des preuves de concept validant la performance du nouveau vecteur thérapeutique. Le mois d’après, la start-up a acquis les licences exclusives de ces travaux et réalisé dans la foulée une levée de fonds de 1 million d’euros pour recruter ses premiers salariés, développer le procédé de production et finaliser ses études précliniques.

En décembre, un nouveau tour de table de 1,1 million d’euros a été conclu. Il permet à l’équipe d’espérer lancer le premier essai chez un patient Huntington en 2019.


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