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Columbus Café cible les consommateurs nippons

Une touche de made in France dans un concept très anglo-saxon. C’est le pari lancé par les repreneurs des coffee-shops tricolores Columbus Café & Co dont les 180 boutiques franchisées maillent aujourd’hui une dizaine de pays. Gourmand, le groupe se verrait bien en croquer deux nouveaux : le Canada et le Japon. « Le marché japonais est déjà très structuré, puisqu’il y a 1.500 Starbucks, mais il est aussi en pleine mutation et nous pouvons arriver avec une offre ‘à la française‘, basée sur davantage de services ou même des produits spécifiques », fait valoir Nicolas Riché, à la tête de Columbus depuis une dizaine d’années.

Composer avec un marché qui se structure

Sous ses airs de success-story, Columbus revient de loin. Fondé en 1994 puis devenu déficitaire, le groupe a été repris en 2007 par Nicolas Riché, et a depuis subi un lifting complet : nouveau nom, nouveau concept (offres salées…), création de dosettes estampillées Columbus.

Présent dans les grandes villes, Columbus est monté à bord des iDTGV en 2014. « Il faut rester compétitif. La période est plutôt moins tendue au niveau des prix des matières premières. En revanche le marché se structure avec l’entrée dans le jeu des industriels », analyse Nicolas Riché. En mai dernier, le groupe luxembourgeois JAB Holdings a avalé l’enseigne britannique Prêt A Manger. Quelques mois plus tard, Nestlé topait avec Starbucks et Coca-Cola mettait la main sur Costa Café. Une bataille de géants avec lesquels Columbus devra composer.

Pour pénétrer le marché japonais, friand de café et porte d’entrée de l’Asie, le français a donc pris contact avec plusieurs partenaires locaux fins connaisseurs de la distribution et désireux d’investir. D’ici à dix ans, il escompte réaliser un tiers de son chiffre d’affaires (200 millions d’euros) à l’international.


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