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Les retraités vont devoir attendre six mois pour bénéficier de la baisse de la CSG

Pas de coup de pouce immédiat au pouvoir d’achat pour les retraités. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a expliqué ce lundi matin sur RTL que  la suppression de la hausse de la CSG pour les retraités dont le revenu fiscal de référence est compris entre 1.200 et 2.000 euros par mois n’aurait lieu qu’en juillet – avec tout de même un effet rétroactif à janvier 2019.

Un retard à l’allumage dommageable pour les intéressés, mais aussi pour l’exécutif qui voulait montrer tout de suite des signes tangibles afin de clore la crise des « gilets jaunes » . « Comme c’est le système fiscal, on ne connaît pas les revenus tout de suite », a justifié la ministre. C’est la mise en place du prélèvement de l’impôt à la source à partir de janvier qui permettra d’identifier ces revenus et d’adapter la CSG en conséquence.

Un gros chèque

Les retraités concernés vont donc toucher « un gros chèque ou un gros virement », le 1er juillet « au plus tard », a précisé la ministre. Soit six mois de baisse de CSG.

Emmanuel Macron avait annoncé le 10 décembre l’annulation de la  hausse de CSG de 1,7 point intervenue à partir de janvier 2018, pour les retraités ayant un revenu fiscal de référence inférieur à 2.000 euros, et 3.000 euros pour un couple. Ainsi, la moitié des 7 millions de retraités concernés par la réforme de 2017 vont être exemptés.

Ceux qui étaient déjà exonérés de CSG ou bien assujettis au taux réduit de 3,8 % n’avaient pas subi la hausse de janvier 2018. En fin de compte, il y aura quatre paliers de CSG : 0 %, 3,8 %, 6,6 % et 8,3 %.


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