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La consommation des ménages a bondi de plus de 10 % grâce au déconfinement

Est-ce de bon augure, alors que les soldes d’été ont commencé ce mercredi à 8 heures ? L’avenir le dira mais, avec la réouverture des magasins « non-essentiels » depuis le 19 mai, les Français sont pris d’une réelle frénésie d’achats. Selon les données publiées ce mercredi par l’Insee , la consommation des ménages a en effet bondi de 10,4 % au mois de mai.

Cette hausse efface ainsi le repli de 8,7 % du mois précédent, imputable à la mise en place du troisième et dernier confinement en date. Les dépenses des ménages en biens « retrouvent ainsi […] un niveau proche de leur niveau moyen du quatrième trimestre 2019 », souligne l’Insee. C’est-à-dire avant la pandémie de Covid.

Soutien de l’habillement et des équipements du logement

Dans le détail, ce rebond, moins spectaculaire que lors des précédents déconfinements (21,1 % en décembre dernier et 35,2 % en mai 2020), est principalement porté par les achats de biens fabriqués, favorisés par la réouverture de l’ensemble des commerces le 19 mai, et, dans une moindre mesure, par les dépenses d’énergie après la fin des restrictions de déplacements début mai.

Les achats de biens fabriqués ont ainsi bondi de 26 %, portés par les dépenses des Français en matière d’habillement et textile. Ces achats se sont ainsi envolés de 149,2 %, un taux inédit depuis mai 2020. Ils avaient alors affiché une hausse spectaculaire de 256 %. Conséquence directe de l’obligation de rester chez soi, les achats de biens durables ont, de leur côté, progressé de 11,3 %, portés notamment par les biens d’équipement du logement (+24 %).

Hausse de la consommation de carburant

Les dépenses des ménages ont aussi été stimulées par la fin des restrictions imposées en matière de déplacement. Autorisés début mai à se déplacer au-delà du rayon de 10 km qui leur était imposé depuis avril, les Français ont recommencé à se déplacer et à utiliser leur véhicule.

La consommation de carburants rebondit ainsi de 7,8 %. Mais c’est insuffisant pour effacer son repli de 9,3 % constaté un mois plus tôt. Et au final, elle reste encore inférieure à son niveau moyen d’avant crise.


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