Economie

Bonne nouvelle pour le portefeuille de certains étudiants boursiers: « L’ancienne règle pénalisait les plus vulnérables »

Les étudiants boursiers qui touchent le revenu d’intégration sociale (RIS) verront augmenter le plafond de l’exonération socio-professionnelle à laquelle ils peuvent prétendre lorsqu’ils travaillent, à la hauteur du plafond appliqué aux non-boursiers, soit un passage de 72,23 euros par mois à 264,13 euros par mois. Cette mesure initiée au début de la crise du coronavirus, sera définitive à partir du 1er janvier, annonce jeudi dans un communiqué la ministre de l’Intégration sociale, Karine Lalieux. Cette différence de traitement entre les étudiants boursiers et non boursiers était née de l’idée qu’un étudiant ne devait pas travailler pour se consacrer à ses études: l’exonération plus élevée compensait dès lors la bourse d’études.

« Mais aujourd’hui, de plus en plus de jeunes bénéficiaires du RIS – qu’ils reçoivent une bourse ou non – exercent un job d’étudiant pour pouvoir payer leurs études et les frais qui y sont associés », explique le cabinet de la ministre.

« L’ancienne règle pénalisait au final les plus vulnérables, à savoir les jeunes qui devaient compter sur le revenu d’intégration et une bourse d’études pour s’en sortir. Soumis à une exonération socio-professionnelle plus faible, ils perdaient plus de 185 euros de revenus chaque mois », analyse la ministre.