Economie

En quittant la Birmanie, TotalEnergies se retire une épine du pied à bon compte

En quittant la Birmanie et le champ gazier de Yadana, le géant français TotalEnergies fait une bonne affaire: il renonce à une part marginale de ses activités tout en soignant son image, estiment plusieurs experts interrogés par l’AFP.
« Dans le business de TotalEnergies, comme dans le business de la plupart des grandes majors occidentales, la Birmanie est de facto un acteur négligeable », explique ainsi Nicolas Mazzucchi, chercheur à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) et spécialiste en énergie.
« Je pense que d’un point de vue économique et de trésorerie, c’est un actif relativement petit dans le périmètre » du groupe, renchérit à propos de la Birmanie, Anish Kapadia, du cabinet de conseil Palissy Advisors.