En 2018, si on regroupe les créateurs d’entreprise en sept profils types, le plus fréquent est celui des anciens salariés, motivés par le désir d’indépendance. Certains créateurs s’engagent aussi dans l’entreprenariat après une période de précarité ou après s’être éloignés durablement du marché du travail, dans le but d’assurer leur propre emploi. Les entrepreneurs chevronnés, qui n’en sont pas à leur première création d’entreprise, fondent une société et investissent plus de moyens au démarrage de leur activité. Ceux qui sont à la recherche d’un complément de revenu profitent généralement du régime du micro-entrepreneur qui simplifie les formalités administratives. C’est l’optique de salariés souhaitant diversifier leur activité tout en conservant leur poste, mais également de jeunes retraités et surtout d’étudiants, de plus en plus nombreux.