Entre 2013 et 2023, le nombre de déménagements à l’intérieur du territoire a diminué. Ils concernent 8,8 % de la population en 2023, contre 10,8 % dix ans plus tôt. Le nombre de mobilités résidentielles à longue distance recule moins fortement. La crise sanitaire n’a pas modifié cette tendance, bien qu’elle ait accru la distance des déménagements.L’attractivité résidentielle des régions de la façade atlantique et de l’Occitanie est forte. Elle augmente très nettement pour la Bretagne. Le solde des mobilités résidentielles s’améliore en Bourgogne‑Franche‑Comté et en Normandie, où il est devenu positif. En revanche, il est très négatif et se creuse en Île-de-France.Les arrivées dans les grandes villes diminuent, tandis que les espaces périurbains gagnent des habitants du fait des mobilités résidentielles. La périurbanisation s’accentue, avec davantage de déménagements vers des zones de moindre densité.La baisse de la mobilité entre 2013 et 2023 concerne tous les types de ménages et tous les âges, à l’exception des jeunes à la fin du lycée. Elle est moins prononcée pour les couples sans enfants. Le vieillissement de la population et la part grandissante des plus âgés, moins mobiles, sont responsables de 14 % de la baisse globale de la mobilité sur dix ans.
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