Ile-de-France

Autolib : les solutions « transitoires » de la Ville de Paris

C’est dans les locaux de l’Automobile club de France que s’est tenue la rencontre entre élus parisiens, opérateurs publics de transports et constructeurs automobiles. A la sortie, Anne Hidalgo accompagnée de son adjoint aux transports Christophe Najdovski saluait « une réunion fructueuse » aux « conclusions intéressantes »,

Les constructeurs automobiles présents, à l’image de Renault ou de PSA seront également des opérateurs de mobilité parisienne, comme la firme au losange qui lancera dès demain, à 10h10, ses premiers véhicules Zoé en auto-partage en ligne, comme l’a confirmé Anne Hidalgo.

La métropole du Grand Paris compte 6 300 bornes Autolib. © Anna Bryukhanova

Pour ce qui est de l’auto-partage en boucle, cette dernière a confirmé le passage à 1000 véhicules en auto-partage au premier trimestre 2019. La maire de Paris entend désormais « inciter les opérateurs privés à s’inscrire dans une démarche de carte unique » permettant d’avoir accès aux différents véhicules en auto-partage, sans distinction de marque.

10 euros par mois

Depuis le 31 juillet dernier, les usagers voulant recharger leur véhicule aux anciennes bornes Autolib se confrontaient à un vide technique, car si les bornes sont sous propriété municipale, le système technique permettant de les piloter appartient au groupe Bolloré. Anne Hidalgo a confirmé que Paris avait repris la main sur ces bornes, et que « 1000 d’entres elles seront mises en services dès le 1er décembre prochain, dans Paris intra-muros, à un prix défiant toute concurrence de 10 euros par mois ».

Anne Hidalgo et Jean Todt lors du  1er conseil parisien de la mobilité au musée de l’armée. ©Jgp

Mais à l’issue de cette solution de court-terme, Christophe Najdovski espère « la mise en place d’un nouveau système de recharge public, d’ici un an, avec des bornes plus puissantes venant remplacer l’ancien système ».

Les places de stationnement seront quant à elles réservées pour moitié aux nouveaux opérateurs privés de mobilité comme Renault tandis que l’autre moitié « sera dédiée aux véhicules électriques des personnes se déplaçant à Paris , a ajouté la maire de Paris, et un marquage de couleur au sol permettra d’identifier ces places ».

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Author: Lina Trabelsi