Ile-de-France

Portfolio : à Veneux-les-Sablons, un chantier naval traverse le siècle, par Ayoub Benkarroum

« Le long du quai du Loing, à Veneux-les-Sablons, au sud du département de Seine-et-Marne, un chantier naval centenaire fait la fierté du village. Créé en 1903 par un certain François Rousseau, l’entreprise est aujourd’hui dirigée par Jean-Marc Rousseau, héritier de trois générations, indique Ayoub Benkarroum, lauréat du concours de photos organisé dans le cadre de la 3° édition du Sommet de l’Axe Seine. Pour accompagner le chef d’entreprise, son directeur technique et 12 personnes travaillent sur ce chantier : chaudronniers, soudeurs, mécaniciens, hydrauliciens ; tourneurs-fraiseurs, plombiers ou encore ingénieurs.

Tous ont en commun leur savoir-faire et leur amour pour le métier. De 6h à 17h30, cinq jours par semaine, ils se retrouvent pour construire des bateaux sur mesure, les aménager, les réparer et les entretenir, dans une ambiance conviviale. Les travailleurs partagent leur quotidien depuis de nombreuses années. Ce chantier naval aujourd’hui, c’est leur deuxième famille. Pas de femmes dans l’entreprise : leur présence se manifeste par des calendriers dénudés parsemés de-ci, de-là, aux quatre coins des ateliers. Portraits des travailleurs, sur ce chantier qui cumule plus d’un siècle d’histoire ».

La photo primée. Vue du Loing. © Ayoub Benkarroum

Pour Christian, une des étapes les plus difficiles dans ce métier, est le moment du Karcher. Le nettoyage du bas de la coque l’oblige à se contorsionner. © Ayoub Benkarroum

« Sans nos casques et nos blousons, les conséquences de ce boulot peuvent être très graves pour notre santé ». © Ayoub Benkarroum

Dans les ateliers du chantier, l’imagination rend les machines humaines. © Ayoub Benkarroum

Attention manœuvre encore ! Le panneau est de sortie lorsque les deux péniches sont installées côte à côte pour réparation. © Ayoub Benkarroum

Complémentaires comme les cinq doigts de la main. © Ayoub Benkarroum

La pause est finie, Dominique reprend sa tâche dans l’atelier. « Ce qui est beau dans ce travail, c’est qu’on n’est pas des machines, on apprend chaque jour de nouvelles choses. » © Ayoub Benkarroum

L’un soude, l’autre coupe. Un travail complémentaire sous une même coque. © Ayoub Benkarroum

Mise à l’eau interdite ! © Ayoub Benkarroum

François profite de la pause loin de la bande pour une petite cigarette. « Quand on passe des moments difficiles au travail, la nicotine nous aide à tenir. » © Ayoub Benkarroum

Le soudeur ajoute sa dernière touche pour finaliser la coque. © Ayoub Benkarroum

Même atelier, deux métiers distincts. François à droite fabrique des pièces, Edouard à gauche répare des poignets de péniches.© Ayoub Benkarroum

Ce métier demande beaucoup d’amour et d’énergie. Pour Christian, il faut le faire avec joie ou arrêter, nous n’avons pas le droit à l’erreur. © Ayoub Benkarroum

Tony, l’homme futuriste. « J’aime bien ce métier, j’ai toujours aimé les bateaux. Pour les réparer, les découvrir de l’intérieur, mais pas pour y habiter. » © Ayoub Benkarroum

La fatigue d’un vendredi, bien dessinée sur les visages. Christian fête son anniversaire : la tradition veut que les travailleurs partagent ce moment de convivialité avec des pains au chocolat et des croissants. © Ayoub Benkarroum

Pas de femme dans les ateliers. Leur présence se manifeste par des calendriers dénudés parsemés de-ci, de-là. © Ayoub Benkarroum

Le préfet Pascal Sanjuan remet son prix à Ayoub Benkarroum lors du 3e Sommet de l’Axe Seine, le 18 octobre. © Jgp


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Author: La Rédaction