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Vigarello : « L’affirmation du plaisir est plus que jamais suspecte »

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ENTRETIEN. Grand invité de Futurapolis Planète, l’historien recense, en ces temps de sobriété, les évolutions de la notion de plaisir depuis l’Antiquité.

Propos recueillis par

 Georges Vigarello est historien. Il est l'invite de la table ronde << Une petite histoire du plaisir >> a Toulouse, le 25 novembre a 10 h 30.
Georges Vigarello est historien. Il est l’invité de la table ronde « Une petite histoire du plaisir » à Toulouse, le 25 novembre à 10 h 30.

Temps de lecture : 5 min

À l’occasion de Futurapolis Planète, qui se tient à Toulouse du 24 au 26 novembre, l’historien Georges Vigarello, spécialiste de l’hygiène, des pratiques corporelles et des représentations du corps, débattra avec le public lors de la table ronde consacrée à « Une petite histoire du plaisir », le 25 novembre à 10 h 30. Entretien préalable.

Le Point :L’Antiquité avait-elle déjà la notion du plaisir ?

Georges Vigarello* : Chez Socrate, on lit que le plaisir naît d’un moment où la douleur disparaît, de son effacement. Mais on peut penser que les Latins, plus que les Grecs, le cultivaient, si l’on en croit ces chambres érotiques que l’on admire à Naples, ornées d’une efflorescence de sexes. Les Romains étaient moins terrorisés par leurs dieux.

Le christianisme, qui pèse sur la culture médiév…

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Mathieu Bourgois/opale.photo – Bridgeman Images – Christie’s Images/Bridgeman Images – akg-images


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