Sciences

Protéger 30 % de la biodiversité : grande avancée ou cache-misère ?

Réservé aux abonnés

L’accord « surprise » conclu à Montréal sur la biodiversité masque des angles morts. Plusieurs ONG redoutent une aggravation des atteintes à la biodiversité.

Par

Temps de lecture : 7 min

L’accord était tellement improbable qu’il a déclenché, au sein des délégations, une salve de cris de victoire. Lundi 19 décembre à Montréal, 195 pays sont parvenus à s’entendre sur l’objectif de protéger 30 % des terres et des océans d’ici à 2030, c’est-à-dire plus du double de la situation actuelle. Qualifié d’« ambitieux », voire d’« historique » par les grandes ONG et les gouvernements occidentaux, qui redoutaient un texte a minima après le recul des ambitions constaté à la COP27 sur le climat quelques semaines plus tôt sur fond de crise énergétique mondiale, l’accord s’inscrit toutefois dans un cadre tellement flou qu’on peine à définir s’il sera porteur de réelles avancées.

Le texte suscite l’inquiétude de nombreuses ONG représentant, notamment, les peuples autochtones, qui redouten…

Je m’abonne

Offres exclusives: -50% la première année


Continuer à lire sur le site d’origine