Hugo Duminil-Copin : « L’existence de l’inaccessible fait partie de mon quotidien »
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50 ANS DU POINT. À 37 ans, cet enseignant à l’université de Genève et à Paris-Saclay a reçu la médaille Fields, l’équivalent du Nobel des mathématiques.
Propos recueillis par Guillaume Grallet
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Temps de lecture : 2 min
Le Point :Dans votre parcours, scolaire notamment, y a-t-il un moment où vous avez perdu espoir ?
Hugo Duminil-Copin : En première, je me souviens d’un contrôle de mathématiques catastrophique, une vraie claque. J’ai beaucoup appris de cet échec, en particulier à ne pas céder à la panique, à savoir rester humble et à rediriger mon énergie dans une nouvelle direction. J’ai travaillé dur et ai remonté la pente. A posteriori, ce fut un acte fondateur, une formation express à réagir aux difficultés, qui se révélera très utile dans mon métier de mathématicien.
Y a-t-il eu des moments particulièrement difficiles dans vos recherches ?
Le sentiment de désespoir assaille régulièrement les scientifiques, moi le premier. Des mois durant, mon cerveau décortique, analyse, dépense de l’énergie sur un…
julien Faure pour « Le Point » – hugo duminil-copin
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