Jack Ma, l’exil doré mais forcé
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LES DÉCHUS DE LA TECH. Réduit au silence par Pékin, comme nombre de tycoons chinois, le créateur d’Alibaba refait sa vie au Japon. Et prépare sa contre-offensive.
Par Jérémy André et Guillaume Grallet
Temps de lecture : 9 min
L’extraordinaire tempête de neige qui s’abat en ce moment sur le Japon va-t-elle l’empêcher de se rendre au ski ? À moins qu’elle ne pousse Jack Ma, ancien prof d’anglais devenu avec la création d’Alibaba un tycoon du Web mondial, à fréquenter, à l’abri de tous les regards, un club du quartier de Marunouchi, en face du palais impérial, dans le Tokyo des affaires ? Sans la présence de gardes du corps et d’un chef cuisinier personnel, on oublierait facilement l’extraordinaire passé de Jack Ma, le natif de Hangzhou, dans l’est de la Chine, qui a réussi à ringardiser Amazon en générant avec son site de e-commerce Alibaba deux fois plus de ventes de marchandises que le géant du e-commerce de Seattle. Celui qui a été refusé dix fois à Harvard et qui, depuis octobre 2020, n’exerce plus aucune…
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