[Reportage] Mondial 2018: Paris en liesse, Bruxelles en pleurs
Sur la partie nord des Champs-Elysées, près de l’arc de Triomphe, l’ambiance était à la fête mercredi soir. Les supporters ont enchaîné les cris de ralliement tout en sautant de joie. Tambours, klaxon ou encore pétards, il y avait beaucoup de bruit sur la plus belle avenue du monde. Maillot de l’équipe de France sur le dos et drapeaux tricolores peints sur les joues, de nombreux jeunes étaient venus célébrer cette victoire des Bleus.
« Je le sentais un petit peu après c’est vrai qu’il fallait se méfier de l’attaque des Belges. Je suis très fier et très heureux d’être Français aujourd’hui, exulte Pierre, un supporter des Bleus. Maintenant, il faut aller la chercher. »
De nombreux supporters arpentaient encore les Champs-Elysées à une heure du matin, dans une ferveur populaire qui s’est éteinte quelques heures plus tard.
Tristesse et déception en Belgique
En revanche, la Belgique s’est réveillée avec la gueule de bois. Beaucoup de Bruxellois disent cependant avoir assisté à une belle rencontre, pour certains c’était « une finale avant la finale » tant l’enjeu, ici, était important, rapporte notre envoyé spécial dans la capitale belge, William de Lesseux.
Eric, fonctionnaire à Bruxelles, a regardé le match et malgré la déception, il assure qu’il soutiendra désormais les Bleus et relativise la défaite. « La déception… il faut remettre les choses en place, oui c’est triste mais ce n’est pas… Il y a pire dans la vie que de perdre un match de football. »
La déception des Belges s’affichait cependant à la Une de la presse belge. C’est même de la tristesse en Une du journal Le Soir, « Elle est amère cette défaite, le chagrin des Belges », titre le quotidien avec ce supporteur en photo qu’on voit très résigné.
Tristesse donc mais la presse belge elle aussi cherche à relativiser. Le Soir rappelle que ce samedi, les Diables rouges disputeront la troisième place du Mondial. Sur les réseaux sociaux, certains supporters belges ont toutefois du mal à avaler la pilule. On peut les comprendre…
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