Richard Ferrand, candidat de LRM et futur président de l’Assemblée

Richard Ferrand, le 24 juillet 2018.

Du fait de la majorité absolue LRM – 312 députés sur 577, sans compter les alliés MoDem –, M. Ferrand est assuré d’être élu président mercredi par l’ensemble des députés.

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« Un climat fraternel »

Candidat de l’Elysée, il a été préféré aux trois autres prétendants : l’ancienne secrétaire d’Etat sous Hollande et actuelle présidente de la commission du développement durable de l’Assemblée Barbara Pompili (EELV) a obtenu 85 voix ; l’élue de l’Isère Cendra Motin quinze voix, et le député du Tarn Philippe Folliot (ex-UDI) quatre voix.

« C’est un vote de confiance et d’adhésion aux propositions que j’ai pu faire », a déclaré Richard Ferrand aux journalistes, juste après l’annonce des résultats.

« Je suis particulièrement satisfait des conditions dans lesquelles se sont déroulées les opérations de désignation de notre candidat à la présidence de l’Assemblée nationale. () La campagne interne s’est déroulée dans un climat fraternel, dans la clarté et la transparence. C’est donc un message de fierté démocratique que notre groupe a adressé. »

A des journalistes qui lui faisaient remarquer qu’il était un homme, en politique depuis vingt ans, sous le coup d’une information judiciaire et le chouchou du président de la République, il a rétorqué : « Je ne suis pas un chouchou, mais un homme démocratiquement élu. »

S’ouvre désormais une nouvelle bataille, celle de la tête du groupe. Ce scrutin interne, prévu pour le 18 septembre, n’a, pour le moment, aucun candidat déclaré.

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