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VIDEO. « Certains deviennent fous, jusqu’à s’attaquer entre eux » : une Chinoise décrit à « Cash Investigation » les conditions d’élevage des animaux à fourrure

En Chine, 70 millions d’animaux sont tués chaque année pour leur peau. C’est le premier pays producteur de fourrure au monde. Et le bien-être animal n’est pas vraiment sa priorité. Chi Szuching travaille pour l’association Peta (People for the Ethical Treatment of Animals / Pour une éthique dans le traitement des animaux).

Cette ONG s’est notamment fait connaître avec ses actions spectaculaires contre l’exploitation de la fourrure. La jeune militante est à la pointe de ce combat dans son pays, qui est devenu la priorité de l’organisation : « Les animaux des fermes ne sont pas protégés. Il n’y a pas de lois qui contrôlent l’élevage et le commerce », explique-t-elle au magazine « Cash Investigation«  (Facebook, Twitter, #cashinvestigati).

« Il y a des associations comme la nôtre qui se battent contre la souffrance animale, mais comme il n’y a pas de lois, nous n’avons pas d’interlocuteurs officiels. Tous ces animaux, de l’élevage jusqu’à l’abattoir, n’ont aucune protection, aucun droit », précise la jeune lanceuse d’alerte, représentante de Peta Asie.

Elle décrit les conditions d’hygiène dans ces fermes : « Les animaux urinent et défèquent dans leur cage. Et comme ils sont tous enfermés, certains peuvent développer des maladies de peau. Certains deviennent fous jusqu’à s’attaquer entre eux. Des morsures de leurs congénères sont constatées. L’odeur pestilentielle prend à la gorge et personne ne nettoie. » Les grandes marques de luxe européennes s’approvisionnent-elles dans ces élevages ?

Extrait de « Luxe, les dessous chocs« , une enquête de Zoé de Bussierre diffusée mardi 9 octobre à 21 heures sur France 2.


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