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Vins, cote de popularité et taux de chômage… Donald Trump s’en prend à Emmanuel Macron sur Twitter, l’Elysée refuse de commenter

Le président américain dénonce les taxes françaises sur les vins importés des Etats-Unis. « Il faut que ça change ! », intime-t-il, avant de railler la cote de popularité du chef de l’Etat français.

Après l’armée européenne, Donald Trump attaque Emmanuel Macron à propos des taxes sur les vins américains importés en France, sa cote de popularité et le chômage en France. Le président américain a publié, mardi 13 novembre, une série de tweets pour critiquer son homologue français.

L’Élysée se refuse à commenter les tweets de Donald Trump sur Emmanuel Macron et ne veut pas « érafler » la relation entre les deux hommes « avec un commentaire sur un tweet », a réagi ce midi un conseiller de l’Élysée à la question d’une journaliste de franceinfo. « Est-ce qu’un haussement d’épaules est une réaction ? », a-t-il poursuivi.

« La France fait d’excellents vins, mais les Etats-Unis aussi. Le problème est que la France rend la tâche très difficile aux Etats-Unis de vendre son vin en France et applique des tarifs élevés alors que les Etats-Unis rendent ça facile pour les vins français et appliquent de très bas tarifs. Injuste, il faut que ça change ! », écrit d’abord Donald Trump.

« Le problème est qu’Emmanuel souffre d’une cote de popularité très faible en France, 26%, et d’un taux de chômage de près de 10%. Il essayait juste de changer de sujet [en évoquant la création d’une armée européenne]. Par ailleurs, il n’y a pas de pays plus nationaliste que la France, un peuple très fier et de plein droit donc !« , écrit Donald Trump dans l’un de ses tweets, qu’il ponctue d’un « MAKE FRANCE GREAT AGAIN », en écho à son slogan de campagne, « Rendre à l’Amérique sa grandeur ».

Enfin, Donald Trump s’est justifié au sujet de son absence lors d’une cérémonie commémorative du 11-Novembre, samedi, au cimetière américain de Bois Belleau (Aisne). La Maison Blanche l’avait déjà expliquée par des « raisons de programme et de logistique liées au temps« 

« Au fait, quand l’hélicoptère ne pouvait pas voler en direction du premier cimetière en France car il n’y avait presque aucune visibilité, j’ai suggéré d’y aller en voiture. Les services secrets ont dit NON, trop loin de l’aéroport et de gros blocages à Paris. Discours le lendemain au cimetière américain sous une pluie battante ! On en a très peu parlé – Fake News ! », détaille-t-il.


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