A la Une

Transports : l’Etat relance la mise en concurrence des trains Intercités Nantes-Bordeaux et Nantes-Lyon

La procédure de mise en concurrence avait été interrompue fin 2020, en raison de la crise sanitaire. La SNCF était alors la seule candidate.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié le 16/09/2022 22:03

Temps de lecture : 1 min.

L’Etat a relancé, vendredi 16 septembre, la mise en concurrence des trains Intercités Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux, a annoncé le ministère des Transports. La procédure avait été interrompue fin 2020, « en raison de la crise sanitaire », alors que la SNCF était la seule candidate.

Le gouvernement avait alors évoqué les « difficultés économiques rencontrées par les acteurs ferroviaires suite à la crise sanitaire » et « l’absence de perspective fiable de reprise du trafic », deux facteurs empêchant selon lui « une concurrence juste et équitable », susceptible de « garantir le meilleur service à l’usager au meilleur prix ».

Un temps intéressés, les opérateurs Arriva (groupe Deutsche Bahn), EuroRail et Transdev avaient décidé de ne pas présenter d’offres, laissant la SNCF seule en course. La nouvelle mouture de l’appel d’offres prévoit désormais « que les candidats proposent en option une offre pour le développement d’une liaison entre Nantes et Lille » qui passerait par Angers, Le Mans, Caen, Rouen et Amiens, a précisé le ministère. 

Cette nouvelle ligne sera lancée, ou pas, « en fonction du résultat des offres reçues », a-t-il ajouté. « Le démarrage de l’exploitation par le nouveau titulaire du contrat est prévu en 2027 », une fois désigné le vainqueur de l’appel d’offres.

Les Intercités sont subventionnés par l’Etat et doivent être exploités par la SNCF jusqu’en 2031. Mais la convention signée en mars avec la compagnie prévoit qu’une partie des lignes soient progressivement ouvertes à la concurrence d’ici là. Plusieurs régions ont parallèlement déjà entamé l’ouverture à la concurrence de leurs TER, organisée comme pour les Intercités par la loi ferroviaire de 2018.


Continuer à lire sur le site France Info