A la Une

Biopic sur Simone Veil : « Il fallait qu’elle ait un grand film », estime l’actrice Elsa Zylberstein qui l’incarne à l’écran

Simone, le biopic sur Simone Veil, réalisé par Olivier Dahan sort mercredi 12 octobre dans les salles de cinéma. « Il fallait qu’elle ait un grand film », assure sur franceinfo Elsa Zylberstein qui incarne l’ancienne ministre à l’écran. Selon l’actrice, ce film permet de retracer l’histoire personnelle mais aussi les différents combats de Simone Veil. Un moyen également de toucher toutes les générations, « de 15 à 80 ans ».

« C’est parfois plus facile de regarder un film pour pouvoir discuter, parler de l’avortement, de l’immigration, de l’Europe, c’est une manière peut-être plus simple de rentrer dans l’Histoire »

Elsa Zylberstein

à franceinfo

Rescapée du camp de concentration de Birkenau, Simone Veil a également porté le combat pour l’interruption volontaire de grossesse en France mais aussi défendu la construction de l’Europe, l’accompagnement des toxicomanes ou des malades du Sida, ou encore dénoncé l’accueil des prisonniers algériens. « Ce n’est pas une femme politique habituelle, ce n’est pas une femme qui prend la politique pour avoir du pouvoir. C’est une femme politique hors norme : qui va faire pour le bien, pour les autres », défend Elsa Zylberstein qui précise avoir eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois Simone Veil avant son décès en 2017.

Simone Veil a mené des combats différents mais avec cette même volonté d’obtenir « la dignité », résume Elsa Zylberstein. L’ancienne ministre incarne selon elle « la quête, le respect, la course et la bataille pour la dignité humaine, le respect de l’autre ». « Elle avait une grande force, une puissance », souligne Elsa Zylberstein rappelant « les yeux incroyables » de Simone Veil.

Pour mener à bien ce film et incarner le rôle de Simone Veil, Elsa Zylberstein confie s’être préparée durant un an : « Ça a été un long périple ». « Il fallait que dans mes yeux il y ait toute cette douleur, tout ce chemin », ajoute-t-elle. « J’ai travaillé la voix, la manière très particulière qu’elle avait de parler, sa manière de marcher et de se mouvoir, j’ai pris neuf kilos. Ça a été tout un long chemin d’infusion personnelle et intime », raconte l’actrice. Le maquillage « c’est secondaire, c’est de l’emballage ».


Continuer à lire sur le site France Info