Coignard – Le triple piège de l’« Ocean Viking »
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CHRONIQUE. L’exécutif n’avait guère le choix, mais l’accueil des 234 migrants secourus par le navire humanitaire le place dans une position très délicate.
Par Sophie Coignard
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Temps de lecture : 2 min
On connaît le bon vieux proverbe « Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis ». Il n’est pas certain, toutefois, qu’il s’applique en toutes circonstances aux présidents de la République. Ce vendredi, donc, le port de Toulon a accueilli le navire affrété par l’ONG SOS Méditerranée, et les 234 migrants qui se trouvent à son bord. 234, le nombre paraît dérisoire en comparaison avec le flux annuel d’immigrants illégaux sur le sol français. Mais ce n’est pas, en l’espèce, le nombre qui compte, ce sont le symbole et le précédent.
Retour en arrière, en juin 2018. Au terme d’un bras de fer avec l’homme fort du gouvernement italien de l’époque, le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, Emmanuel Macron, bien que pressé par la même ONG SOS Méditerranée, refusait l’hospitalité à une aut…
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