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Guerre en Ukraine : ce qu’il faut retenir de la journée du vendredi 18 novembre

Alors que la neige commence à s’abattre sur le pays, Kiev a demandé, vendredi, « un soutien supplémentaire » de l’UE pour faire face à la crise énergétique qui secoue le pays.

Article rédigé par

France Télévisions

Publié le 18/11/2022 23:26

Temps de lecture : 1 min.

La neige est tombée et les capacités énergétiques ukrainiennes fondent. « Près de la moitié de notre système énergétique a été mis hors d’état de fonctionner », a déploré le Premier ministre ukrainien, Denys Chmygal, vendredi 18 novembre, lors d’une conférence de presse à Kiev.

Une situation qui a contraint le chef du gouvernement à demander « un soutien supplémentaire » de l‘Union européenne pour faire face à cette situation, notamment causée par des frappes russes contre les installations ukrainiennes. Ces attaques privent plus de 10 millions de personnes d’électricité, alors que des températures pouvant atteindre -10 degrés sont attendues dans les prochains jours.

Moscou accuse Kiev de « crime de guerre »

Le ministère de la Défense russe a accusé l’Ukiraine d’avoir exécuté « brutalement » plus de 10 militaires « immobilisés », après la publication sur les réseaux sociaux de deux vidéos, présentées comme des images de l’exécution de militaires russes qui venaient de se rendre aux forces ukrainiennes. Moscou dénonce ainsi un « meurtre délibéré et méthodique », « avec des tirs directs dans la tête ».

Des experts ukrainiens sur le site de l’explosion 

Au lendemain de leur arrivée en Pologne, les experts ukrainiens ont pu accéder, vendredi, à la zone détruite par un missile mardi. Ils « ont commencé leur travail », a annoncé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kuleba. Selon Varsovie, il est « hautement probable » que le missile provienne de la défense antiaérienne ukrainienne.

Des travaux de fortification russes en Crimée

La Russie a annoncé qu’elle effectuait des « travaux de fortification » dans la péninsule de Crimée annexée. Cette décision fait suite au repli des soldats russes dans la région ukrainienne voisine de Kherson. Il s’agit de « garantir la sécurité des Criméens », selon le gouverneur installé par Moscou, après l’annexion de la péninsule ukrainienne en 2014.


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